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Céréales et oléoprotéagineux bio : les récoltes abondent, les opérateurs sondent le marché

Epis de maïs, d'une culture à maturité, en Creuse.
La récolte nationale de maïs, attendue dans la moyenne haute, n’incite pas au raffermissement de son prix.
© Karine Floquet

Alors que la collecte des espèces d’automne – tournesol, sarrasin, soja, maïs – se déroule ou démarre dans les zones les plus méridionales ou est sur le point de débuter ailleurs dans l’Hexagone, le marché bio reste en suspens, marqué par une dynamique de prix encore baissière. Les acheteurs, fabricants d'aliments pour animaux et transformateurs en alimentation humaine, pour la plupart encore couverts, jouent la prudence sur leurs achats, d’autant plus que les stocks de report restent élevés pour la majorité des espèces.

Le maïs fait exception, affichant un stock inférieur à 50 % par rapport à l’an dernier, selon FranceAgriMer. Cependant, la récolte attendue, d’un volume estimé dans la moyenne haute, n’incite pas au raffermissement de son prix. D’autant plus que les cours des céréales fourragères – blé, triticale et orge – reculent encore, sous l’effet conjugué d’une forte collecte et d’un repli des ventes.

Attention aux contaminations de datura en sarrasin.

Quelques espèces, comme l’orge de brasserie, le sarrasin, la luzerne déshydratée, résistent mieux, grâce à une demande plus soutenue. Les bonnes perspectives de collecte du sarrasin sont néanmoins perturbées par les complications liées aux contaminations, notamment de datura, nécessitant de la part des opérateurs un savoir-faire pointu pour les éviter. La technique des drones pour repérer cette espèce invasive ainsi qu’un tri précis indispensable génèrent des surcoûts à répercuter. En soja alimentation humaine, alors que la récolte s’amorce, les négociations sont en cours, sur un marché légèrement baissier. Les opportunités de vente à l’exportBenelux ou Allemagne – restent plutôt actives, mais sur des bases de prix inférieurs au marché français. Selon le surcoût de transport occasionné, elles peuvent être freinées au profit de déclassements du soja bio en conventionnel.

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