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Visite sanitaire obligatoire en élevage de petits ruminants

Depuis ce début d’année 2017, la visite sanitaire obligatoire concerne aussi les élevages ovins et caprins. La thématique adoptée pour cette première période de visite sanitaire petits ruminants (ovins/caprins) porte sur les avortements.

© GDS Creuse

L’arrêté ministériel du 24/09/2015 fixe les éléments des visites sanitaires obligatoires. Ces visites sont réalisées par votre vétérinaire sanitaire et sont prises en charge par l’État. Elles ont pour but de vous sensibiliser à la santé publique vétérinaire et aux moyens d’améliorer le niveau de maîtrise des risques sanitaires dans votre cheptel. Les filières bovine, ovine, caprine, porcine, avicole et apicoles sont concernées (cf. article du 20/01/2017). Cet article vous détaille la visite sanitaire « petits ruminants » pour la période 2017/2018.

Quelles sont les exploitations concernées ?
Sont concernés les élevages dont la dernière déclaration d’activité (2015) mentionne un nombre minimum de 50 reproducteurs ovins (lait et/ou viande de plus 6 mois) ou de 25 reproducteurs caprins (lait et/ou viande de plus 6 mois). Les centres de rassemblement, les lieux d’estive et d’hivernage, les marchés aux bestiaux, les élevages d’agneaux à l’engraissement ne sont pas concernés. Cette visite se déroule sur la période 2017/2018 avec du 1er février au 31 décembre 2017 les élevages à n° EDE impairs et du 1er février au 31 décembre 2018 ce sont les élevages à n° EDE pairs.

Un focus sur les avortements
Les avortements sont une dominante pathologique en élevages ovins et caprins avec certaines pathologies contagieuses à l’Homme (zoonoses) d’où le choix de cette thématique. L’objectif est, d’une part, de poursuivre les efforts de sensibilisation des acteurs sur les enjeux liés à la sous déclaration des avortements en élevage petits ruminants et, d’autre part, de faire connaître et appliquer les mesures de prévention des risques zoonotiques en cas d’avortement.

Comment se déroule la visite ?
Au cours de la visite, le vétérinaire sanitaire remet à l’éleveur un questionnaire à compléter conjointement. Axées autour des pratiques d’élevage et des connaissances des éleveurs, 18 questions permettent de recenser et de cibler les actions mises en place lors d’apparition d’un épisode abortif. À l’issue de la rencontre, le document est signé par les deux parties en double exemplaires et l’éleveur le conserve 5 ans dans son registre d’élevage. Une fiche de sensibilisation (cf. illustration) reprenant les principales recommandations est remise. Retrouvez l’instruction technique pour la visite sanitaire ovine sur le lien suivant : http://agriculture.gouv.fr/sites/minagri/files/vspru_2017-2018.pdf.

Le kit avortement pour vous accompagner
Le kit diagnostic direct avortements ruminants mis en place par les 3 GDS de l’ancienne région « Limousin » consiste en la mise à disposition d’un kit de mise en évidence de l’agent infectieux (cf. encadré). En 2016, au niveau du Limousin, 80 éleveurs ovins et 15 éleveurs caprins ont eu recours à ce type d’analyses complémentaires. Le taux d’élucidation a été de 50 % avec une prépondérance de la fièvre Q et de la chlamydiose. Pour tout renseignement complémentaire, consultez l’onglet « boite à outils – ovins » sur le site internet GDS Creuse, contactez votre vétérinaire sanitaire, la DDCSPP ou GDS Creuse.

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