Aller au contenu principal

Valoriser les produits lozériens

Les Jeunes agriculteurs et la FDSEA de Lozère ont organisé mardi 19 juillet leur conseil fédéral. Au menu cette année : quelles solutions pour permettre aux agriculteurs de sortir de la crise ?

© DR

Des perspectives de valorisation de leurs produits… C’est une des solutions proposée aux agriculteurs afin d’entrevoir une sortie de crise. Mais avant d’aborder cette thématique, les responsables ont réalisé un tour de table sur l’état des récoltes. Celles-ci s’annoncent plutôt correctes en quantité même si un bémol a été prononcé sur la qualité des fourrages et sur les céréales. « Une partie de la récolte de céréales a été touchée par des maladies liées à l’humidité et au froid, ce qui donne des épis sans grain », relève Christine Valentin, présidente de la chambre d’agriculture.
Des problèmes de trésorerie
Le conseil s’est poursuivi par un point sur les trésoreries des exploitations. François Viallon, président du Crédit agricole, s’est montré plutôt alarmiste : « Les trésoreries sont très tendues, avec un taux d’endettement à court terme 20 % plus élevé que ce que l’on a l’habitude de constater. » Et en effet, actuellement, 10 % des exploitations sont au-delà de leur ouverture de crédit autorisé. « L’agriculture lozérienne marche sur deux jambes mais nos deux jambes sont malades, résume Olivier Boulat, président de la FDSEA. Deux cents jeunes agriculteurs sont en attente du versement des aides 2015. Nous avons 117 agriculteurs en retard de remboursement de leur crédit et 200 entreprises en retard de paiement de leurs annuités. » Dans cette situation, et face à la crise de l’élevage, quelles opportunités saisir pour s’en sortir ? C’est la question qu’ont posée les responsables. Maguelone Pontier, secrétaire générale de la fédération des marchés de gros et Olivier Lauro, directeur du marché d’intérêt nation (Min) de Montpellier, étaient invités à se mêler au débat. Avec 2 640 exploitations et près de 5 000 actifs agricoles, la Lozère garde une agriculture dynamique malgré la crise du lait et de la viande. « Il faut cesser cette politique de dérégulation menant à perte et créer de la valeur ajoutée » souligne Julien Tufféry, président des Jeunes agriculteurs. Face à la crise, de nouvelles perspectives s’offrent aux agriculteurs. La conversion en bio, la transformation, la création déjà engagée d’un marché au cadran (voir encadré), la maîtrise de la commercialisation en sont quelques exemples.

La suite dans le Réveil Lozère, page 4, édition du 28 juillet 2016, numéro 1370.

Marché au cadran
Un Cadran pour tous, une association créée il y a un an par des éleveurs lozériens s’est engagée dans la création d’un marché au cadran en Lozère. La cotisation est de 10 euros, par chèque à l’association Un Cadran pour tous, 25 avenue Foch, à Mende. Pour plus de renseignements n’hésitez pas à contacter le président Frédéric Valette au 06 07 02 62 86 ou la chambre d’agriculture de Lozère au 04 66 65 62 00.

Les plus lus

Deux hommes devant un silo de ferme faisant décoller un drone
Drone : le nouvel assistant agricole dans les airs de Gaillard

Hervé Combret, éleveur laitier à Saint-Antoine, utilise le drone acheté pour son fils, apprenti agriyoutuber, pour bien d’…

Claude Aguttes présente la statue de la vierge.
Le mobilier du château du Sailhant sera vendu aux enchères

La maison Aguttes s’occupe de la vente aux enchères du mobilier du château du Sailhant sur la commune d’Andelat. Une vierge du…

Onze personnes hommes, femmes, posant devant la devanture d'un futur restaurant.
Généreux, joyeux, festif... bienvenue au restaurant Mamija !

Tout en poursuivant leur activité de traiteur, Cyrille et Virginie Geneix ouvrent dans la nouvelle zone commerciale de la…

Quel sera le futur de la Commanderie templière ?

La commanderie templière de Celles sort d’une longue léthargie grâce à la passion de Claude  et Bernadette Aguttes, ses…

Coureurs trailers en descente sur un chemin dans le brouillard.
Et si un Cantalien s’adjugeait l’UTPMA ?

Dans un ultra trail du Cantal (UTPMA) réputé pour sa technicité, sa variété et ses paysages, l’expérience du terrain pourrait…

Sellière bourrelière au travail, martele les rivets d'un licol de cuir
“Les vaches seront bien gardées” : Léa Rigal, sellière bourrelière, reprend le licol en main

Il y a tout juste un an, à la fête des cloches et des sonnailles de Cheylade, Léa Rigal croise Jean-Claude Freyssinier,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière