Un revenu de Solidarité actif mais encore trop méconnu
Mis en place le 1er juin, le rSa concerne environ 2 500 Cantaliens. Un dispositif qui se veut accessible.

Vendredi soir, les acteurs de l’emploi sur le Département s’étaient donnés rendez-vous dans l’atrium du Conseil général afin de dresser un premier bilan du rSa (revenu de Solidarité active), mis en place le 1er juin. Ainsi, aux côtés du préfet Paul Mourier : Vincent Descœur, président du Conseil général et les représentants de Pôle emploi, la Caisse d’allocations familiales et la Mutualité sociale agricole. Et après quelques minutes d’attente, le chiffre est tombé : dans le Cantal, 2 500 personnes sont bénéficiaires du rSa. Pour Vincent Descœur, président d’un Conseil général qui est en première ligne pour la mise en œuvre du dispositif et qui oriente les bénéficiaires soit vers le Pôle emploi, soit vers la Caf ou la MSA, le rSa “incite au retour vers l’emploi. Il répond aux besoins de ceux qui travaillent mais dont les revenus n’assurent pas des conditions de vie jugées satisfaisantes.” Si l’élu refuse d’employer le terme de “travailleurs pauvres”, Paul Mourier sait que cette catégorie d’employés “recouvre une réalité qu’on ne peut ignorer. Le rSa doit être un complément de revenus afin que le retour à l’emploi ne soit pas pénalisable.”
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Chaîne institutionnelle de solidarité
D’ailleurs, le chiffre avancé de 2 500 bénéficiaires est loin des projections établies avant la mise en place du rSa qui tablaient sur… 6 000 personnes dans le département. Un écart que tente d’expliquer le préfet par “la crainte de perdre les avantages sociaux acquis. Pourtant, il offre une ressource supplémentaire en cas de retour à l’emploi.” Le département et l’État comptent ainsi beaucoup sur leurs partenaires, Pôle emploi, la Caf et la MSA (calcul et paiement de l’allocation), pour faire passer le message. “Le dispositif se veut accessible, y compris dans le parcours de retour à l’emploi, poursuit Vincent Descœur. Nous devons trouver une synergie entre les différents partenaires afin d’établir la meilleure orientation possible pour les bénéficiaires.” Pour corroborer ces propos, Bernadette Ginez, présidente de la Caf, a souligné la “solidarité nouvelle avec le travailleur modeste. Alors que les personnes n’ont pas encore pris la pleine mesure de ce dont à quoi elles avaient le droit…” Du côté de Pôle emploi, 1 084 demandeurs d’emploi, toutes catégories confondues (A, B et C) touchent le rSa. Ils représentent 18,5 % du nombre total des chômeurs et leur nombre a progressé de 102,6 % au cours des douze derniers mois. Ainsi, l’institution propose “un service le plus qualitatif possible” avec un suivi personnalisé grâce à un conseiller qui suit pas à pas les bénéficiaires du rSa. Ce dispositif nouveau, qui a demandé “un travail préparatoire assez dense”, selon le préfet, démontre “une chaîne institutionnelle de la solidarité. La philosophie, c’est de se mobiliser pour sortir d’une logique d’assistanat.”
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De nouvelles aides pour les chômeurs
En plus du rSa (financé par les revenus sur le capital), qui coûte 170 000 euros par mois au Conseil général, deux dispositifs d’aide au retour vers l’emploi, vont faire leur apparition. Le premier, l’Apre (l’Aide personnalisée de retour à l’emploi) prendra en charge les coûts engendrés par la (re)prise d’activité (emploi, formation, création d’entreprise). Ce “coup de pouce pour assurer le parcours social et professionnel” selon Paul Mourier bénéficiera d’une enveloppe de 85 321 euros versé soit aux organismes soit directement auprès des personnes concernées, le tout piloté par le Conseil général. Enfin, d’ici début 2010, un pacte territorial d’insertion va être mis en place. Il visera à coordonner les actions des partenaires (État, département, Pôle emploi, syndicats,…) pour favoriser l’insertion sociale et professionnelle des bénéficiaires du rSa.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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