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Un projet pour la PAC post 2020

Les professionnels du Massif central se sont réunis fin juillet. L’occasion d’aborder la prochaine politique agricole commune et de réitérer leur proposition en faveur d’une PAC plus juste et équilibrée.

La FRSEA Massif central milite pour un soutien renforcé aux zones défavorisées et de montagne.
La FRSEA Massif central milite pour un soutien renforcé aux zones défavorisées et de montagne.
© SC

À l’échelle du Massif central, le  réseau FNSEA-JA a imaginé, il y a deux ans, un projet baptisé « Nourrir, c’est produire » pour faire émerger bien plus que des idées, « des mesures nationales mais aussi européennes indispensables pour assurer la survie de notre agriculture », résume Patrick Bénézit, président de la FRSEA Massif central. C’est dans cet esprit, et avec l’ambition d’être force de proposition dans le cadre de l’écriture de la PAC post 2020, que les responsables professionnels ont construit « ce que pourrait être une nouvelle PAC au service des agriculteurs, des citoyens et des territoires ». Quatre enjeux ont été répertoriés. D’abord, soutenir les prix : en mettant en œuvre des outils efficaces de régulation de marché ; en réformant en profondeur la réglementation encadrant les relations commerciales au sein des filières alimentaires ; et en dotant les professionnels d’une véritable stratégie de développement de l’export.

Reconnaître l’existant

Ensuite, compenser les écarts et reconnaître l’existant : en favorisant l’équilibre des productions sur tous les territoires via un soutien renforcé aux zones défavorisées et de montagne, au travers d’un dispositif d’indemnités compensatoires de handicaps naturels de la PAC ; en maintenant un niveau d’aides couplées au maximum pour les productions fragiles ; et en traduisant dans les politiques publiques la reconnaissance des nombreux atouts et services rendus par l’agriculture du Massif central aux territoires, aux populations et à l’environnement. Puis, garantir la sécurité des exploitations face aux risques climatiques et sanitaires : en renforçant le fonds national agricole de mutualisation du risque sanitaire et environnemental, et, en créant un nouveau fonds national agricole de mutualisation du risque climatique. Enfin, installer et investir : en facilitant l’installation et la formation des jeunes agriculteurs, en modernisant des outils de production et de développement de la recherche dans le secteur agricole.

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