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Filière viandes
Un pôle pour répondre aux besoins d’innovation

De l’idée à l’assiette, le pôle de compétitivité Innoviandes, installé à Clermont-Ferrand, creuse les pistes pour détecter au plus tôt les évolutions du secteur.

Les habitudes de consommation changent. Dans une société, où tout va toujours plus vite, où le gain de temps s’impose comme l’une des priorité, c’est souvent la préparation du repas qui est sacrifié sur l’autel de l’efficacité. Il n’empêche qu’un postulat demeure, l’homme a besoin de s’alimenter au moins trois fois par jour.

En 2008, à la célèbre tirade de L’Avare de Molière « Il faut manger pour vivre », il faudrait ajouter « vite fait ». Les industriels ont bien intégré ces évolutions du comportement alimentaire, qui clou au piloris le pot-au-feu et mettent sur un pied d’Estale, la barquette d’émincés de bœuf qui, en deux tours de micro-ondes, peut être engloutie. Pour répondre à cette nouvelle demande des consommateurs, les entreprises s’appuient sur l’expertise de structures comme l’ADIV et plus globalement sur le pôle de compétitivités Innoviandes, créé il y a maintenant, trois ans. Basé à Clermont-Ferrand, le pôle a pour objectif d’améliorer la compétitivité des entreprises.

Il les soutient dans leur projet de développement et reste à leur écoute pour relever les défis majeurs de la filière viande : augmentation de la valeur ajoutée, innovation produits, maîtrise sanitaire, économie d’énergie, maîtrise de la qualité et valorisation des co-produits…

300 entreprises clientes

L’ADIV, centre technique de l’AVAL des filières viandes, est l’un des constituants du pôle de compétitivité et héberge sa cellule de gouvernance.

Guidé par Alain Peyron, délégué général de l’ADIV, les membres du bureau de la Fédération nationale bovine ont visité, la semaine dernière, en marge de leur congrès, le site de pilotage de l’ADIV. L’occasion de mesurer le rayonnement international de la structure, qui emploie cinquante salariés, dont la moitié sont ingénieurs, et qui travaillent notamment en partenariat avec l’INRA et les universités d’Auvergne et du Limousin.

L’ADIV décroche en moyenne cent contrats privés par an, près de quarante-cinq contrats collectifs par an et depuis cinq ans, elle compte trois cent entreprises clientes. « Nous travaillons sur une multitude de sujets parmi lesquels, la conservation et le vieillissement des produits, les problématiques d’environnement ou encore la qualité nutritionnelle des viandes. Nous appuyons également les entreprises dans la mise en conformité de leurs outils », explique Alain Peyron. Le responsable se souvient qu’en 1997, quand l’Adiv a commencé à travailler sur les viandes marinées, beaucoup s’interrogeaient, « trouvaient cela décalé », force est de constater qu’aujourd’hui ce type de produits trouve une place de choix dans les linéaires des magasins. L’ADIV a une mission d’anticipation, il lui faut avoir une longueur d’avance. 

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