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Un partenariat renforcé entre Fransylva et la chambre d’agriculture Lozère

Jeudi 25 avril, à l’occasion de l’anniversaire des cent ans du réseau des chambres d’agricutures, la chambre d’agriculture Lozère et le syndicat Fransylva Lozère en ont profité pour signer une convention de partenariat sur le défrichement.
 

Une forêt en Lozère
Une forêt en Lozère
© Marion Ghibaudo

« Le but de cette signature est de formaliser la complémentarité entre la chambre d’agriculture et Fransylva sur la forêt », a détaillé Christine Valentin, présidente de la chambre d’agriculture, et notamment le travail avec les propriétaires forestiers. Une signature qui découle aussi de l’arrêté préfectoral du 24 novembre 2023, « portant définition des travaux d’améliorations sylvicoles pouvant compenser des défrichements autorisés ». Un arrêté obtenu de haute lutte par le syndicalisme agricole après de nombreuses années de négociations.
Le défrichement étant soumis au code forestier, il est prévu pour tout type de défrichement une compensation, qui peut prendre la forme d’un boisement ou reboisement, ou d’un versement en numéraire ou de travaux pour un montant équivalent. Dans ce cadre, l’objet de la convention est que les deux structures communiquent sur la mise en œuvre de ce dispositif, identifient les propriétaires candidats et les travaux compensateurs chez le demandeur au défrichement ou d’autres propriétaires forestiers, accompagnent les demandeurs de l’avant-projet à la réception des travaux et mettent en œuvre des actions de formation.

Une convention pour une meilleure collaboration
« L’idée est de faire coller la réalité de la valeur de la forêt (en matière environnementale et économique) au plus près de la compensation demandée, de façon à pouvoir régénérer des forêts en compensation », a souligné Christine Valentin.Pour Denis Pit, président de Fransylva, cette signature « est une très bonne nouvelle ». Dans le cadre d’un défrichement que les propriétaires souhaitent compenser financièrement, « l’argent remonte à l’État, et une toute petite partie revient à la Lozère, a souligné Denis Pit. Notre idée est donc que la compensation reste le plus possible sur la Lozère ». Pour le président de Fransylva, agriculteur et forestier de son état, « je pars du principe qu’une exploitation forestière peut et doit être rentable ». Même si le cycle de la forêt est un temps long, de 50 à 60 ans. « C’est un cycle qu’il faut installer pour le faire démarrer ». Enfin, dernier point positif de cette collaboration : « avec le réchauffement climatique, on aura de plus en plus besoin d’allier la forêt et le pâturage, donc l’agroforesterie et le sylvopastoralisme ». 
Une collaboration, donc, qui a de beaux jours devant elle et qui devrait bénéficier à tous les agriculteurs qui ont un projet de défrichement.

 

En pratique

Pour en savoir plus, contacter le service forêt de la chambre d’agriculture : Frédéric Jauvert au 04 66 65 62 00 ou par email, frederic.jauvert@lozere.chambagri.fr.
Contacter le syndicat Fransylva au 04 66 65 39 69 ou par email, lozere@fransylva.fr.
 

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