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Adema
Un parcours de découverte de l’agriculture... et plus si affinités

Quinze stagiaires ont suivi le dispositif de découverte des métiers agricoles. Parmi eux, 12 personnes confirment leur intérêt pour le secteur.

La première session du dispositif de découverte des métiers agricoles s’est achevée en décembre. Quinze stagiaires y ont participé.
La première session du dispositif de découverte des métiers agricoles s’est achevée en décembre. Quinze stagiaires y ont participé.
© C. Cognet

Le dispositif Adema (Accès des Demandeurs d’Emploi aux Métiers Agricoles) est un dispositif national, lancé en juin 2009. Son objectif est de répondre au déficit de main d’œuvre agricole en France, en permettant l’accès à la formation des publics les moins qualifiés. Il a été créé à l’initiative des organismes sociaux agricoles, en partenariat avec l’Etat.

Dans le Puy-de-Dôme, une première session a été organisée en novembre - décembre 2010 : de mi-novembre à mi-décembre, 15 stagiaires demandeurs d’emploi ont suivi un programme très complet axé sur la découverte de l’agriculture. La Maison Familiale et Rurale de Gelles et la Commission Emploi de l’Udsea coordonnaient ce stage.

 

Des stagiaires d’horizon divers

Tous étaient demandeurs d’emploi, domiciliés autour de Clermont-Ferrand pour la moitié d’entre eux. Certains envisageaient une installation comme agriculteur : soit un projet vague, soit un projet à un stade assez avancé. L’agriculture, secteur rural, véhicule auprès des personnes non initiées beaucoup d’images, de clichés, d’idéaux : métier de nature, métier physique, métier au contact des animaux… Donner du corps à ce secteur rêvé, imaginé, est une étape dans le parcours de ces personnes : ainsi à l’issue de la session, 3 d’entre elles ont clairement fait un trait sur les métiers agricoles.

Dans un premier temps, les stagiaires ont suivi une information en salle sur le fonctionnement d’une entreprise agricole, la diversité des productions, les règles de sécurité, les risques professionnels, etc : il s’agissait de donner des bases à un public n’ayant jamais travaillé en agriculture. Dans le même temps, les productions en demande de main d’œuvre ont été présentées aux stagiaires.

 

Prendre en compte les aspirations des stagiaires

Une grande part de ce premier temps a été consacré aux attentes individuelles : compétences, projet professionnel, productions souhaitées, etc. « Nous essayons de coller aux attentes des stagiaires » dit Christine Cognet, de la commission Emploi de l’Udsea. Chacun a trouvé son ou ses maîtres de stage dans la production souhaitée : maraîchage, élevage ovin, élevage bovin, plantes médicinales. Trois semaines au sein d’une exploitation, pour découvrir les différentes activités inhérentes au métier d’agriculteur : « merci aux maîtres de stage, pour leur disponibilité et leur implication. Tous les stagiaires ont été ravis de cette immersion » souligne Christine Cognet.

Debriefing très opérationnel

Et ensuite… est-ce que ça me plaît, l’agriculture ? Est-ce que je peux en faire mon nouveau métier? Si je veux m’installer, comment dois-je procéder ? Les stagiaires ont tiré un bilan de leur expérience en exploitation. Pôle emploi, la Mfr de Gelles et JA 63 leur ont donné des éléments pour… après: conseil individuel, mesures d’aides à la formation, rédaction du CV agricole, parcours à l’installation, etc.

Agri-emploi 63 et le Service de Remplacement ont présenté le métier de salarié en agriculture.

 

Cdd, contacts et projets

Pour 2 personnes, le dispositif a permis de déboucher sur un contrat à durée déterminée (CDD). Les autres, confortées dans le secteur agricole, envisagent un travail de salarié ou une installation. « Aux personnes intéressées, nous pouvons proposer le diplôme Cctar, en vue d’un salariat ou d’une installation » dit Christophe Bossaron, le directeur de la Mfr de Gelles. « Une personne est devenue salariée chez un agriculteur. C’est Agri-emploi 63 qui gère l’embauche et les formalités » dit Christine Cognet.

« Cette première session s’est bien déroulée : le groupe était dynamique et à l’écoute, c’est une très bonne surprise » dit-elle encore. Clarifier les projets, remettre le pied à l’étrier pour les personnes embourbées dans leur recherche d’emploi, donner les contacts utiles : c’est tout le mérite d’Adem

Estelle Louf, jeune femme de 23 ans, est devenue salariée agricole dans une exploitation d’élevage bovin et caprin avec transformation fromagère. « Le dispositif Adema m’a donné une expérience, et les contacts professionnels qui me manquaient » dit-elle. Son contrat Cdd est géré par le Service de Remplacement. Et par la suite, une installation comme agricultrice ?

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