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Un important centre d’allotement va être mis en service à Drugeac

2 500 m2, 400 places : la société Parma-Lacombe vient d’inaugurer un imposant centre d’allotement à Drugeac, à 13 kilomètres au sud de Mauriac.

Jean-Luc Lacombe et son épouse Laurence, entourés de leurs collaborateurs, devant le nouveau centre d’allotement, qui devrait accueillir ses premiers animaux en transit dans le courant du mois de mai.
Jean-Luc Lacombe et son épouse Laurence, entourés de leurs collaborateurs, devant le nouveau centre d’allotement, qui devrait accueillir ses premiers animaux en transit dans le courant du mois de mai.
© L'Union du Cantal
Spécialisée dans le commerce du bétail et son exportation, la SAS Parma-Lacombe vient de construire un nouveau centre d’allotement sur la commune de Drugeac, au sud du canton de Mauriac. Elle a invité les 1 200 éleveurs avec qui elle travaille, ses fournisseurs, clients et partenaires à découvrir ces nouvelles et imposantes installations avant leur mise en service, prévue courant mai : 2 500 mètres de locaux, divisés en stalles capables d’accueillir jusqu’à 400 animaux en même temps, couloirs de contention et bureaux. Un investissement de 600 000 euros réalisé avec une participation de l’Ofival et un coup de pouce du Conseil général.

Un choix stratégique par rapport à l’approvisionnement
Créée en 1994, la SARL Lacombe s’est associée en 2005 avec le groupe Parma-France pour constituer la SAS Parma-Lacombe, dont le siège social est resté à Saint-Santin de Maurs, où elle dispose d’un autre centre d’allotement. “Nous avons choisi de créer un deuxième centre à Drugeac pour nous rapprocher d’une zone d’approvisionnement importante pour nous, qu’il s’agisse des monts du Cantal, de la région de Riom-ès-Montagnes ou du sud du département du Puy-de-Dôme”, explique Jean-Luc Lacombe, directeur général de la SAS. De fait, le nouveau centre de tri et d’expédition est stratégiquement bien situé, à quelques kilomètres de Salers, en bordure de la route départementale 922, à 13 kilomètres au sud de Mauriac, au cœur d’une zone d’élevage et pas trop loin des grands axes routiers. L’entreprise, qui emploie sept personnes, achète et revend actuellement quelque 28 000 bovins par an, dont 80 % destinés à l’exportation.

"Mieux valoriser la production"
“Avec un tel équipement, nous visons évidemment un développement”, explique Jean-Luc Lacombe, qui parle d’atteindre rapidement un objectif de 35 000 têtes de bétail par an. “Notre activité devrait se concentrer à 70 % environ sur le site de Drugeac, le reste à Saint-Santin de Maurs”, précise le négociant. “A l’heure où les prix des broutards ne vont pas bien, c’est un pari de faire un tel investissement, mais aussi un acte de foi en l’avenir”, ajoute Jean-Luc Lacombe. “En nous rapprochant des éleveurs qui nous fournissent, nous visons aussi une meilleure valorisation de leur production, car tout le monde sait que les transports coûtent cher”, plaide-t-il avant de retourner à ses nombreux invités.

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