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Rencontre
"Si on a l'animal qui va bien, on ira à Miss Montbéliarde"

Le président et l'animateur de Montbéliarde Haute-Loire sont allés à la rencontre d'un jeune éleveur en Gaec à Beauzac pour échanger autour de la laitière rouge et blanche.

Au Gaec de la Ferme de Montillon à Beauzac, on recherche la plus belle génisse du troupeau pour aller à St Paulien le 27 mars.
Au Gaec de la Ferme de Montillon à Beauzac, on recherche la plus belle génisse du troupeau pour aller à St Paulien le 27 mars.
© © HLP

Alors que l'édition 2022 de Miss Montbéliarde se profile, déjà les éleveurs essaient de repérer la génisse la plus à même de représenter leur élevage dimanche 27 mars à St Paulien. C'est pourquoi, la semaine dernière, au Gaec de la Ferme de Montillon à Beauzac, Tanguy Satre jeune éleveur avait sélectionné une brochette des plus belles génisses de son troupeau pour orienter son choix en présence de Vincent Gastel, conseiller d'élevage, Patrice Boit animateur et Jean-Claude Rolly président de Montbéliarde Haute-Loire. C'était une visite de terrain informelle pour démarrer la saison, en amont de l'AG du syndicat, du Salon de l'agriculture et de la journée de la Miss.


Éleveur dans l'âme
Tanguy Satre est installé en Gaec avec ses parents, Yves et Isabelle, sur une exploitation laitière qui compte 115 vaches montbéliardes et leur suite. Sur les 800 000 litres de lait réalisables, 150 000 litres sont conditionnés ou transformés à la ferme pour être commercialisés sous forme de briques de lait ou de faisselles de fromages blancs. Pour assurer ce travail de transformation et de livraison dans les petites et moyennes et grandes surfaces sur une partie de la Loire et la Haute-Loire, le Gaec embauche 4 personnes soit l'équivalent de 3 temps pleins. Sur les 130 hectares exploités par le Gaec, on compte 25 ha de maïs et 25 ha de céréales, le reste étant de l'herbe.
Éleveur dans l'âme, Tanguy a participé pour la première fois à Miss Montbéliarde, l'an dernier dans sa formule en ferme. Il a beaucoup apprécié, au point de renouveler l'expérience cette année, avec l'espoir de pouvoir se rendre à St Paulien. "Si on a l'animal qui va bien et si les contraintes sanitaires liées au Covid le permettent, nous irons" affirme le jeune homme. Ce qui le motive, "se comparer aux autres, voir du monde et discuter du métier d'éleveur". Si l'an dernier la version en ferme était plus simple pour les éleveurs qui n'avaient pas à déplacer leur vache, il a néanmoins manqué à tous le côté convivial de la manifestation. Heureusement, le 10 juillet, Montbéliarde Haute-Loire avait organisé une journée conviviale à l'occasion de la remise officielle des prix.


Construire du neuf
pour évoluer

Au Gaec de la Ferme de Montillon, on est un peu à l'étroit. Coincés dans une zone péri-urbaine, pour se laisser une marge d'évolution et désenclaver le corps de ferme, les associés n'ont d'autres choix que de s'éloigner un peu de leur siège d'exploitation pour construire du neuf ; un projet d'envergure que les associés sont en train de mûrir. L'objectif est d'ériger un bâtiment pour 120 vaches avec des logettes, un roto-traite 28 places pour assumer cette tâche seul et sans perdre de temps, et un nouvel atelier de transformation similaire à l'existant. De quoi motiver le jeune éleveur et sa compagne aujourd'hui salariée sur le Gaec à 50% sur la partie transformation et 50% sur l'atelier vaches laitières. De quoi ravir la jeune fille amoureuse des vaches.
Tanguy et son père suivent leur troupeau avec attention, et passion. Le jeune éleveur a fait une formation pour inséminer lui-même ses vaches. Il est aussi intéressé pour aller plus loin et réaliser les échographies. Curieux d'en apprendre toujours plus pour un meilleur suivi de chacune de ses vaches, il aspire à se former aussi pour pointer ses animaux, une idée qu'il soumet à Jean-Claude Rolly. Et pourquoi Montbéliarde Haute-Loire ne proposerait pas cette formation à ses adhérents ?
Quand on réunit dans une même pièce des éleveurs et des techniciens spécialisés en élevage, on est sûr de parler vaches. Et cette rencontre au Gaec de la Ferme du Montillon met bien en exergue le rôle de Montbéliarde Haute-Loire qui est de promouvoir la race, de la faire évoluer, et ce avec les éleveurs.
À l'issue de cet après-midi, tous se sont donnés rendez-vous à St Paulien le 27 mars prochain.
 

 

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