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SR63
Service de remplacement : « Nous souhaitons améliorer les conditions de travail de nos agents »

Mardi 30 avril, le service de remplacement 63 tenait son assemblée générale. En quête de solutions pour attirer et fidéliser de nouveaux salariés, un audit débutera prochainement pour comprendre les problématiques rencontrées sur le terrain.

Des personnes assistant à une réunion dans un amphithéâtre.
« Depuis deux ou trois ans, le nombre de nos adhérents recule d'environ 100 personnes par an » rapporte Daniel Morel, président du service de remplacement du Puy-de-Dôme.
© Léa DURIF

Mardi 30 avril dernier, le Service de remplacements du Puy-de-Dôme (SR 63) tenait son assemblée générale au sein des locaux de la Chambre d'agriculture départementale, à Aubière. Administrateurs, partenaires et agents étaient au rendez-vous pour connaître l'évolution de l'activité du service ainsi que ses actualités. 

 

Les adhésions régressent

Le SR63 compte actuellement 1 982 adhérents répartis entre 20 secteurs. « Depuis deux ou trois ans, le nombre de nos adhérents recule d'environ 100 personnes par an » rapporte Daniel Morel, président du service. « 70% des cas sont dus à des départs en retraite ». Et l'éternelle question subsiste : comment les renouveler ? 

Le nombre d'adhésions aux contrats de groupe est passé de 836 en 2022 à 799 en 2023, avec la perte de plus de 40 adhésions au contrat de 480h. « Nous constatons toutefois une légère progression du nombre d'adhésions aux contrats de 90 et 120 jours » nuance le président. 

Face à ce constat, un des objectifs principaux du service de remplacement sera donc de développer son nombre d'adhérents. Pour l'atteindre, il entend « satisfaire l'ensemble des exploitants en professionnalisant davantage les agents ».

 

La formation, essentielle

En 2023, les agents du SR 63 ont pu assister à 16 formations internes, soit 10 de plus qu'en 2020, année de la crise COVID. Pour le président, elles constituent un volet essentiel du service de remplacement, car elles garantissent aux agriculteurs la mise à disposition de professionnels qualifiés, continuellement formés aux nouvelles pratiques et technologies. Elles permettent également aux remplaçants de maîtriser un large panel d'outils, afin de travailler en toute sécurité quel que soit le contexte. Certaines formations sont d'ailleurs obligatoires. Toutefois, leur financement est intégralement à la charge du service de remplacement.

Une situation qui ne peut plus durer selon les administrateurs: « nous devons être reconnus d'utilité publique » martèle Daniel Morel, qui annonce que des discussions sont en cours à ce sujet. « Ce statut nous permettrait d'accéder à de nouveaux financements pour la formation de nos agents ».

 

Un audit en préparation 

Enfin, les salariés productifs sont passés de 57 en 2022 à 53 en 2023. Face aux difficultés de recrutement et de fidélisation de ses nouvelles recrues, le SR63 a donc décidé de mener un audit auprès des exploitants adhérents et des agents de remplacement. En mettant le doigt sur des problématiques encore non détectées au sein de certaines exploitations, le service espère être capable de mieux préparer les salariés aux missions qui les attendent, et leur permettre de s'adapter rapidement à des contextes de travail variés. 

« Cela permettra de réduire le stress des agents lorsqu'ils arrivent en terre inconnue et de fluidifier leurs rapports avec les exploitants » explique Julien Bapt.     

 

Lire aussi -> Priorité au revenu des éleveurs et au renouvellement des générations

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