Sécurité sanitaire des aliments : la Missa veille au grain
La qualité de l’eau et celle des fromages sont deux des priorités de la Mission départementale créée il y a un an pour surveiller la qualité sanitaire des aliments.
Les directeurs de la DDCCRF, de la DSV et de la DDASS ont dressé un bilan de l’action de la Missa depuis sa création.
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P.P.
Conséquence des crises sanitaires : les services de l’Etat ont renforcé leur collaboration en matière de surveillance de la chaîne alimentaire et de prévention des crises. Cela s’est traduit dans le département par la création, en janvier 2006, d’une Mission inter-services de sécurité sanitaire des aliments (Missa). Les trois directeurs départementaux qui la composent viennent de dresser un bilan d’un an d’existence de la structure. En plus des opérations ponctuelles qu’elle coordonne en période estivale notamment, la Missa annonce qu’elle continuera à mener des actions ciblées sur la qualité de l’eau et la filière fromagère.“Un pôle de compétences renforcé”
La Missa se substitue à l’ancienne “Cellule départementale de veille sanitaire” dont elle élargit le champ d’action. “C’est un pôle de compétences renforcé, qui regroupe les différents services de l’Etat intervenant dans le domaine de la sécurité alimentaire”, résume Christian Salabert, directeur de la DSV (Direction des services vétérinaires) : à savoir la DDASS (Direction des affaires sanitaires et sociales, compétente en matière de santé et de qualité de l’eau), la DDCCRF (Direction départementale de la concurrence et de la répression des fraudes, chargée de veiller à la loyauté des transactions et aux bonnes pratiques commerciales), la DSV (qui contrôle la qualité sanitaire des aliments “de l’étable à la table”), et le Service interministériel de défense et de protection civile (préfecture). Elle peut associer à ses travaux d’autres services de l’Etat (gendarmerie par exemple), les collectivités locales intéressées, les chambres consulaires ou toute personne physique ou morale compétente. Voulue par le gouvernement, cette démarche vise à “renforcer la cohérence et la lisibilité de l’action de l’Etat”. Outre la prévention et la gestion des risques, la Missa permet de coordonner les contrôles “afin de ne pas doubler les inspections sur un même établissement”. Contrôles qui sont intensifiés lors de certaines périodes dites “sensibles”. L’été notamment, avec “l’opération alimentation vacances”, qui s’est traduite en juillet et août 2006 par 225 contrôles, dont 61 tout de même ont donné lieu à des rappels à la réglementation, deux ont entraîné une fermeture administrative, tandis que 11 procés-verbaux ont été transmis au procureur de la République. La Missa coordonne aussi les contrôles réalisés durant des évènements comme le festival Eclat (14 rappels à la réglementation sur 51 contrôles en 2006), ou pendant les fêtes de fin d’année (13 rappels à la réglementation sur 35 contrôles l’an dernier). La Missa peut enfin être un interlocuteur pour les consommateurs qui veulent faire constater des situations qu’ils jugent anormales en matière d’hygiène alimentaire.
La Missa se substitue à l’ancienne “Cellule départementale de veille sanitaire” dont elle élargit le champ d’action. “C’est un pôle de compétences renforcé, qui regroupe les différents services de l’Etat intervenant dans le domaine de la sécurité alimentaire”, résume Christian Salabert, directeur de la DSV (Direction des services vétérinaires) : à savoir la DDASS (Direction des affaires sanitaires et sociales, compétente en matière de santé et de qualité de l’eau), la DDCCRF (Direction départementale de la concurrence et de la répression des fraudes, chargée de veiller à la loyauté des transactions et aux bonnes pratiques commerciales), la DSV (qui contrôle la qualité sanitaire des aliments “de l’étable à la table”), et le Service interministériel de défense et de protection civile (préfecture). Elle peut associer à ses travaux d’autres services de l’Etat (gendarmerie par exemple), les collectivités locales intéressées, les chambres consulaires ou toute personne physique ou morale compétente. Voulue par le gouvernement, cette démarche vise à “renforcer la cohérence et la lisibilité de l’action de l’Etat”. Outre la prévention et la gestion des risques, la Missa permet de coordonner les contrôles “afin de ne pas doubler les inspections sur un même établissement”. Contrôles qui sont intensifiés lors de certaines périodes dites “sensibles”. L’été notamment, avec “l’opération alimentation vacances”, qui s’est traduite en juillet et août 2006 par 225 contrôles, dont 61 tout de même ont donné lieu à des rappels à la réglementation, deux ont entraîné une fermeture administrative, tandis que 11 procés-verbaux ont été transmis au procureur de la République. La Missa coordonne aussi les contrôles réalisés durant des évènements comme le festival Eclat (14 rappels à la réglementation sur 51 contrôles en 2006), ou pendant les fêtes de fin d’année (13 rappels à la réglementation sur 35 contrôles l’an dernier). La Missa peut enfin être un interlocuteur pour les consommateurs qui veulent faire constater des situations qu’ils jugent anormales en matière d’hygiène alimentaire.