Sécheresse et prix du lait : le ton monte dans les campagnes
La rentrée syndicale est chaude : FDSEA et JA sont décidés à aller au bras de fer avec les entreprises sur le prix du lait, et appellent les pouvoirs publics à agir face à la sécheresse.
Les opérations de blocage des citernes de lait menées depuis la fin du mois d´août par les producteurs de lait du département vont se poursuivre. Ainsi en ont décidé le 5 septembre la section laitière de la FDSEA et les représentants du groupe lait des Jeunes agriculteurs. Ces actions devraient même se durcir puisque le mot d´ordre a été lancé d´augmenter la durée de blocage des camions, qui passerait généralement de deux à quatre heures. "Nous avons fait le constat que les entreprises et leurs fédérations nationales restent sourdes aux demandes des producteurs et décidé donc de continuer le temps qu´il faudra", explique Chantal Cor, présidente de la section laitière de la FDSEA. "Nous demandons à nos entreprises et coopératives de faire pression sur leurs fédérations nationales pour que les accords nationaux sur le prix du lait du 30 mai soient respectés et qu´elles reviennent autour de la table des négociations afin de mettre fin à cette pagaille organisée", rappelle la présidente de la section laitière.
Des accords non respectés
Les producteurs dénoncent en effet le non respect de ces accords interprofessionnels, qui auraient dû selon eux limiter la baisse du prix du lait à 3,53 euros/1 000 litres en juillet au lieu des moins 9,5 à moins 11 euros constatés jusque-là dans le département. Selon les dernières fiches de paye reçues par les producteurs, la baisse atteindrait même 22 euros dans certains cas. "Nombre de producteurs ne s´étaient pas rendu compte de l´ampleur de la baisse du fait de la reformulation de la grille régionale de paiement du lait décidée en fin d´année dernière pour favoriser la production de lait d´été", constate Chantal Cor. Car, bien souvent, le prix du lait affiché sur les payes de juillet 2005 était supérieur aux 276,48 euros/1000 litres de juillet 2004. "Mais il faut se souvenir qu´en vertu de l´accord, ce prix de base aurait dû être de 300 euros en juillet. On en est loin et les producteurs vont rapidement se rendre compte de la baisse qu´ils subissent réellement dans les mois qui viennent", remarque la présidente de la section laitière, selon qui "ce n´est sans doute pas un hasard si les entreprises ont choisi ce mois de juillet pour faire voler les accords en éclat, parce qu´elles pensaient que la baisse passerait plus facilement inaperçue".
Blocage des camions
Des opérations de blocage des camions de lait ont été organisées dans une quinzaine de cantons. Selon la FDSEA et les JA, elles auraient mobilisé autour de 250 producteurs en tout. Selon le mot d´ordre des syndicats, elles ont consisté à chaque fois à intercepter et retenir les citernes une à deux heures durant, et n´ont donné lieu à aucun incident. Des actions ont ainsi été signalées à Prunet, Ussel, Jaleyrac, Saint-Illide, Pleaux, Saint-Constant, Siran, dans les secteurs d´Allanche et de Ruynes-en-Margeride. Vendredi soir, d´autres camions ont été stoppés à La Chapelle d´Allagnon, Saint-Martin-sous-Vigouroux, Parlan... Toutes les entreprises et coopératives étaient visées, même si certaines auraient réussi pour l´instant à passer entre les mailles du filet en adaptant leurs tournées. "Les producteurs des petites coopératives doivent se sentir eux aussi concernés et adresser à travers leurs outils un message aux fédérations nationales", commente la section laitière en les invitant à rejoindre le mouvement.
Des accords non respectés
Les producteurs dénoncent en effet le non respect de ces accords interprofessionnels, qui auraient dû selon eux limiter la baisse du prix du lait à 3,53 euros/1 000 litres en juillet au lieu des moins 9,5 à moins 11 euros constatés jusque-là dans le département. Selon les dernières fiches de paye reçues par les producteurs, la baisse atteindrait même 22 euros dans certains cas. "Nombre de producteurs ne s´étaient pas rendu compte de l´ampleur de la baisse du fait de la reformulation de la grille régionale de paiement du lait décidée en fin d´année dernière pour favoriser la production de lait d´été", constate Chantal Cor. Car, bien souvent, le prix du lait affiché sur les payes de juillet 2005 était supérieur aux 276,48 euros/1000 litres de juillet 2004. "Mais il faut se souvenir qu´en vertu de l´accord, ce prix de base aurait dû être de 300 euros en juillet. On en est loin et les producteurs vont rapidement se rendre compte de la baisse qu´ils subissent réellement dans les mois qui viennent", remarque la présidente de la section laitière, selon qui "ce n´est sans doute pas un hasard si les entreprises ont choisi ce mois de juillet pour faire voler les accords en éclat, parce qu´elles pensaient que la baisse passerait plus facilement inaperçue".
Blocage des camions
Des opérations de blocage des camions de lait ont été organisées dans une quinzaine de cantons. Selon la FDSEA et les JA, elles auraient mobilisé autour de 250 producteurs en tout. Selon le mot d´ordre des syndicats, elles ont consisté à chaque fois à intercepter et retenir les citernes une à deux heures durant, et n´ont donné lieu à aucun incident. Des actions ont ainsi été signalées à Prunet, Ussel, Jaleyrac, Saint-Illide, Pleaux, Saint-Constant, Siran, dans les secteurs d´Allanche et de Ruynes-en-Margeride. Vendredi soir, d´autres camions ont été stoppés à La Chapelle d´Allagnon, Saint-Martin-sous-Vigouroux, Parlan... Toutes les entreprises et coopératives étaient visées, même si certaines auraient réussi pour l´instant à passer entre les mailles du filet en adaptant leurs tournées. "Les producteurs des petites coopératives doivent se sentir eux aussi concernés et adresser à travers leurs outils un message aux fédérations nationales", commente la section laitière en les invitant à rejoindre le mouvement.