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À Sainte-Énimie, la première labellisation lozérienne d'un « marché des producteurs de pays »

Mercredi 3 mai, les élus de Sainte-Énime, en présence de la secrétaire-adjointe de la chambre d'agriculture Nadia Vidal, ont présenté leur projet pour redonner une part plus importante aux producteurs locaux sur le traditionnel marché nocturne estival de la commune.

Mercredi 3 mai, les élus de Sainte-Énime, en présence de la secrétaire-adjointe de la chambre d'agriculture Nadia Vidal, ont présenté leur projet pour redonner une part plus importante aux producteurs locaux sur le traditionnel marché nocturne estival de la commune.
Mercredi 3 mai, les élus de Sainte-Énime, en présence de la secrétaire-adjointe de la chambre d'agriculture Nadia Vidal, ont présenté leur projet pour redonner une part plus importante aux producteurs locaux sur le traditionnel marché nocturne estival de la commune.
© Marion Ghibaudo

Lancé au début des années 1990, ce marché nocturne estival connaît un vrai succès, autant auprès des lozériens que des vacanciers. « Mais, notent les élus de la commune, il n'était pas identifié comme un marché de producteurs, plutôt comme un marché touristique », avec de nombreux revendeurs de produits. Pour changer cette image, et donner un nouveau souffle à ce marché, les élus se sont réunis pour réfléchir aux orientations à lui donner. Et l'idée de mieux mettre en avant les producteurs locaux s'est rapidement imposée : « nous avons fait appel à la chambre d'agriculture pour nous aider à trouver un moyen de mettre en lumière les producteurs locaux », a expliqué Jaklyn Malaval, maire déléguée de la commune lors de la présentation du projet à la presse. « Ce marché doit aussi reprendre son image de marché agroalimentaire », a abondé Christian Malhomme, conseiller délégué à la commune de Sainte-Énimie. Derrière cette réflexion d'un marché plus agroalimentaire, les élus projettent aussi leur envie de voir ce marché se tenir sur une plus longue durée : « notre saison touristique démarre à Pâques et se termine aux alentours de la Toussaint », explique Jaklyn Malaval. Le marché, pour sa part, démarrera le premier jeudi de juillet, comme chaque année.
Parmi la trentaine d'exposants actuels, seuls sept sont des producteurs lozériens. Perdus au milieu des autres stands, il était difficile de les identifier correctement. Rapidement, émerge alors l'idée de créer un « pôle de producteurs locaux ». Et quoi de mieux pour les identifier que d'utiliser la labellisation nationale « marché des producteurs de pays », détenue par le réseau chambres d'agriculture ? Et pour s'assurer que les consommateurs comprennent bien à qui ils ont affaire, un carré aux couleurs du label sera créé pour regrouper les producteurs qui seront présents sur le marché. Une marque qui a de l'importance auprès des consommateurs, qui savent aujourd'hui l'identifier : « c'est un label qui assure que les consommateurs ont affaire à des producteurs. Et les consommateurs apprécient de pouvoir discuter à ces occasions, ce sont des événements festifs ».

Marché des producteurs de pays, késaco ?

Les premiers marchés labellisés voient le jour en Aveyron en 1989. En 2002, la fédération des marchés de producteurs de pays réunissant neuf départements était créée. En 2007, la marque MPP est déposée à l'INPI et devient la propriété des chambres d'agriculture (Apca). Dès 2009, 25 départements adhèrent à cette démarche. En 2023, ces marchés de producteurs sont organisés dans 35 départements en France, et les consommateurs reconnaissent désormais cette marque. Les marchés sont organisés sur 370 lieux en province, mais aussi à Paris et à Lyon. Finalement, ce sont 2 000 marchés qui ont lieu tout au long de l'année, auxquels participent plus de 2 500 producteurs, fermiers ou artisans.

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