Aller au contenu principal

Alimentation du cheval
Réduire les coûts avec des rations équilibrées

L’analyse des charges d’alimentation menée dans le cadre des trois campagnes de suivis du réseau équin a mis en évidence une forte variabilité de ces coûts entre les exploitations.

Les principaux facteurs de variabilité observés sont la place du pâturage dans la ration, la nature et les quantités d’aliments achetées. Sachant que les structures étudiées ont entre 20 et 50 chevaux, l’économie possible est très importante.
La sécheresse a accentué ces coûts d’alimentation car les prix d’achats des fourrages et des concentrés ont explosé. Le foin par exemple s’est parfois vendu à 200 euros en 2011 contre 120 euros en 2010. De nombreux éleveurs en manque de fourrages se sont rapprochés des techniciens du réseau pour trouver des solutions alternatives.
Afin d’échanger sur ces problématiques d’alimentation les ingénieurs du réseau équin d’Auvergne, Limousin, Centre et Poitou-Charentes se sont retrouvés à Pompadour pour une journée alimentation proposée par Sophie Boyer de l’Institut de l’élevage avec pour intervenant Catherine Trillaud-Geyl (spécialiste alimentation) de l’Institut français du cheval et de l’équitation.
En préambule, Catherine a rappelé que le cheval est avant tout un herbivore, une évidence pour certain mais oubliée pour d’autres. Il faut donc privilégier les fourrages (pâturage, foin, enrubannage, ensilage, etc.) dans l’alimentation de base. Leur proportion peut varier de 30 à 100 % de la matière sèche totale ingérée en fonction de l‘utilisation et des besoins de l’animal : 80 % de fourrages pour les poulinières taries, les poulains à utilisation tardive, 50-60 % de fourrages pour les poulinières en lactation, les chevaux de sport et les poulains à utilisation précoce et 30 à 40 % pour les animaux à très forts besoin (chevaux de course, chevaux de sport de haut niveau).

[...]

La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 16 mars 2012.

Les plus lus

Pour les producteurs de lait, l'interprofession doit être une instance de dialogue  sur tous les sujets.
« Les industriels veulent-ils encore faire tourner leur usine avec du lait français ? »

Après la démission du président du Cniel, et alors que les producteurs de la zone Alpes Massif central alertaient depuis…

Nicolas Peny (au centre) a ouvert les portes de son exploitation aux agents de l'OFB en formation.
Les agents de l'OFB ont désormais l'obligation de se former à la découverte de l'agriculture

Une quinzaine d'agents de l'OFB AuRA a suivi une formation de trois jours pour en apprendre davantage sur le monde agricole,…

Deux hommes et une femme devant le panneau de l'hostellerie
La famille Rouchet redonne vie à Curebourse

Bien implantés à Aurillac, Mickaël et Audrey Rouchet ont racheté l’hostellerie Saint-Clément, avec l’ambition d’y accueillir…

Une attaque de loup sur brebis et agneau, le 24 octobre dernier à la Tour d’Auvergne, a été confirmée par l’OFB
Une première attaque de loup dans le Puy-de-Dôme

En octobre, 4 nouveaux signalements de constats de prédation avec suspicion de loup ont fait l'objet d'expertise par le…

L'alimentation animale, la clé de performance productive des animaux

Une alimentation adaptée et une gestion optimisée des fourrages participent à garantir les performances du troupeau laitier et…

En présence d’Emmanuel Ferrand, conseiller régional, délégué au fonds Feader, Ludivine et Pierre Lot ont présenté leur exploitation agricole.
Garantir des prêts à l'installation en agriculture, c'est possible en Auvergne-Rhône-Alpes

Ludivine Lot s'est installée aux côtés de son conjoint, Pierre au Breuil dans l'Allier grâce notamment au fonds de garantie…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière