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Raclette Mont Lait : c’est déjà un succès !

Le lancement de la raclette Mont Lait au Sommet de l’élevage, vendredi 5 octobre, avait tout du rendez-vous convivial qui sied si bien à ce plat de partage qu’est la raclette !

Eric Germain, trésorier de l’APLM, Dominique Barrau, président et Didier et Philippe Thuaire, co-présidents de la Société fromagère du Livradois, ont officialisé leur partenariat autour de la raclette Mont Lait au Sommet de l’élevage.
Eric Germain, trésorier de l’APLM, Dominique Barrau, président et Didier et Philippe Thuaire, co-présidents de la Société fromagère du Livradois, ont officialisé leur partenariat autour de la raclette Mont Lait au Sommet de l’élevage.
© ©E.DZ

Les administrateurs et les salariés de l’APLM ont mis la main à la pâte pour proposer une dégustation de leur nouveau produit disponible dès à présent dans de nombreuses enseignes du Massif central, de l’Occitanie et de la région Auvergne Rhône Alpes. Autour de Dominique Barrau, président de l’association, d’Eric Germain, trésorier, de Philippe et Didier Thuaire, co-présidents de la Société fromagère du Livradois qui a mis au point cette recette, de nombreux invités (producteurs, responsables professionnels, élus locaux et régionaux, distributeurs...) se sont régalés !Le millier de producteurs engagés dans l’APLM (environ 425 fermes) installés dans sept départements du grand Massif central (Aveyron, Cantal, Lozère, Puy de Dôme, Haute Loire, Creuse et Corrèze) poursuivent donc sur leur belle lancée en diversifiant la gamme de leur produit. «Comme pour le lait UHT, notre démarche avec la raclette reste identique : valoriser au mieux le lait de nos adhérents et capter cette valeur pour la redistribuer aux acteurs économiques du territoire», a introduit Dominique Barrau.

Plus de 6 millions de litres de lait écoulés

Malgré un paysage concurrentiel des laits différenciés, Mont Lait tire son épingle du jeu : en 2017, Mont Lait a vendu 6,4 millions de litres, soit trois fois plus qu’en 2015 ! Et 425 000 euros ont été redistribués aux producteurs, soit 60 euros de plus par rapport au prix de base.Pour la première année, sur le produit raclette, l’APLM espère valoriser au moins un million de litres de lait, les enseignes ont déjà bien accueilli le produit ! Sur chaque barquette de 400g de raclette Mont Lait commercialisée (au prix conseillé de 4,20 euros), 0,25 euro reviendront à l’APLM et 0,11 euro à la Société fromagère du Livradois pour compenser les surcoûts de collecte en zone de montagne.Au-delà de la plus value à la production, c’est aussi une fierté pour les producteurs d’être reconnus dans leur métier et «non comme simples producteurs de minerai». «Grâce à notre marque initiée par et pour des producteurs et à des entreprises comme la Société fromagère du Livradois, nous avons des raisons de croire en l’avenir et dans le maintien de la production de lait en zone de montagne», a souligné Eric Germain, jeune éleveur dans le Puy de Dôme.

Des produits qui ont quelque chose à dire…

«La démarche de l’APLM correspond à l’ADN de notre entreprise familiale, fondée par notre grand-père», complète Didier Thuaire, co-président avec son frère Philippe de la Société fromagère du Livradois. «Sans les producteurs, notre entreprise qui emploie 240 salariés dont une centaine de personnes dans le village de Fournols, en pleine zone défavorisée à 1050m d’altitude n’existerait pas», poursuit Philippe Thuaire. «Le maintien d’une activité agricole en zone de montagne est un argument fort auprès des consommateurs et retient aussi l’attention des distributeurs». Les deux frères poursuivent : «Nous avons toujours eu un intérêt pour la marque Montagne mais jusqu’alors dans les rayons, faute d’une communication suffisante, les produits identifiés dans ce créneau n’étaient pas vus par les consommateurs, c’était une référence de plus qui ne ramenait pas plus de valeur ajoutée à la filière». Aussi quand ils ont eu vent de la démarche Mont Lait lancée par des producteurs «et non le fruit d’une opération marketing», ils ont entamé les discussions pour travailler sur le créneau de la raclette.«Mont Lait, ce sont des produits qui ont quelque chose à dire : ils confortent l’ensemble d’une filière, rémunèrent leurs producteurs, consolident les emplois sur des territoires difficiles...», argumentent Dominique Barrau et Eric Germain. Et pour aller encore plus loin, l’APLM a diligenté une étude avec l’INRA, pour caractériser son lait avec au bout, un cahier des charges spécifique garant de sa qualité. L’association poursuit également sa prospection auprès de nouveaux partenaires, entreprises laitières du Massif central. Et bientôt Mont Lait devrait dévoiler son tout premier beurre de baratte au lait de montagne...Eva DZ

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