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Racheter les plantes invendues : le pari écoresponsable de Nicolas Talliu

Avec sa Société protectrice des végétaux installée à Lyon, Nicolas Talliu applique le principe de l'économie circulaire. Cet ancien paysagiste rachète les pertes et invendus des grossistes, fleuristes et pépiniéristes pour les revendre à des particuliers lyonnais en quête de plantes plus économiques et écologiques.

Nicolas Talliu, ancien paysagiste a créé la Société protectrice des végétaux (SPV).
Nicolas Talliu, ancien paysagiste a créé la Société protectrice des végétaux (SPV).
© LR

« Vous avez de la chance, je suis là aujourd'hui, mais les jours d'ouverture sont normalement du vendredi au dimanche. » Nicolas Talliu a fondé la Société protectrice des végétaux (SPV). Le principe est simple : racheter, à un prix négocié, les végétaux abîmés ou invendus pour leur offrir une seconde vie auprès des particuliers. C'est justement ce que sont venues chercher ces deux jeunes femmes, auxquelles l'ancien paysagiste s'adresse. Elles organisent un événement professionnel et souhaitent se doter de plantes. La pépinière de Nicolas, située au coeur du 7e arrondissement de Lyon, semble répondre à leurs exigences : facilement accessible en transport et à un petit budget. Elles repartent avec plusieurs plantes d'intérieur qu'elles auraient payé deux fois plus cher en magasin traditionnel.

L'avis des pépiniéristes

Auparavant, Nicolas Taliu était salarié de la pépinière Rey. Démarcher son ancien employeur au lancement de son projet lui a donc paru évident. C'est ce qu'il a fait en octobre 2021. « Ce qui m'a intéressé, c'était le côté économie circulaire qu'il proposait. Jeter des plantes abîmées, cela ne nous intéresse pas, d'autant plus que le marché et les modes changent régulièrement », raconte Philippe Béraud-Sudreau, directeur des pépinières Rey. Puis de préciser : « j'avais souhaité que ce ne soit pas un don, même si c'est une remise sur le prix initial ». À plusieurs reprises, Nicolas Talliu est venu récupérer des plantes un peu abîmées directement à la pépinière. « Dans ces cas-là, je l'appelle et les décisions se prennent rapidement. Ce qui est plus difficile pour lui, c'est que c'est une activité qui démarre, le volume d'affaires n'est pas très important. »

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