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Produire du maïs en Lozère

Durant ces dernières années, la production de maïs s’est développée en Lozère. En France, c’est la deuxième ressource fourragère après l’herbe. C’est aussi le principal fourrage dans l’alimentation hivernale des vaches laitières. La maïs apporte beaucoup d’énergie pour la production laitère.

© Chambre d'agriculture de Lozère

Pour offrir à la plante des conditions optimales, la structure du sol est très importante. Un bon enracinement permet une meilleure valorisation de l’eau et des éléments minéraux. Le but de la préparation du sol est d’obtenir une terre ameublie en profondeur, rappuyée sans être trop tassée et affinée en surface. La transition entre le lit de semences et l’horizon délimité par les outils de reprise doit être progressive. Au stade 4-5 feuilles, les jeunes racines se développeront dans cette zone. Cela permet de faciliter les remontées d’eau par capillarité. La précocité des semis reste un levier essentiel pour la rentabilité du maïs. Les avantages sont : la date de récolte, les économies de frais de séchage, la qualité sanitaire préservée, le respect de l’intégrité de la structure des solubles. Les avantages l’emporteront sur les inconvénients : risque de gelée à la transition florale, vulnérabilité potentiellement accrue aux attaques de taupins. En ensilage de maïs, il est conseillé d’achever les semis vers le 15 mai. La graine doit être placée au contact de l’humidité de la terre fine dans un sol aéré à environ 3 à 6 cm maximum. Le maïs se sème lentement pour que la profondeur soit régulière avec un semoir monograine à environ 60 cm entre les rangs. Pour la fertilisation, le maïs a besoin d’azote (environ 240 kg par hectare), de phosphore (environ 90 kg par hectare) et de potassium (environ 270 kg par hectare). Ces apports permettent de viser le meilleur rendement possible. L’apport en azote influence la croissance juvénile du maïs mais également sa teneur en protéines brutes digestibles en fin de saison. Le phosphore à un rôle important dans le mécanisme de la maturation. Il influence directement la teneur en matière sèche et la potasse a un impact sur la formation de l’épi et des grains. Le maïs a un développement très rapide, l’élément fertilisant doit être disponible au moment où la plante en a besoin. Une grande partie des éléments nutritifs est prélevée durant la courte période couvrant la floraison et la formation de l’épi. Durant cette période, la plante absorbera 70 à 75 % d’azote et deux tiers de ses besoins en phosphore et potasse. En Lozère l’apport de fumier est très important car il permet à la plante de démarrer plus facilement dans les régions difficiles. Comme toute culture, le maïs est confronté à la présence d’adventices qui entraîne une perte de rendement par concurrence entre les plantes.

La suite dans le Réveil Lozère, page 10, édition du 18 juin 2015.

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