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Marque : Le «Bœuf de Haute-Loire» en magasins dès cette semaine

Le 6 décembre sur l’élevage de Mathieu Delorme à St Germain Laprade, l’Association de Promotion des Viandes de Haute-Loire lançait la commercialisation du «Bœuf de Haute-Loire».

À l’approche des fêtes de fin d’année, pourquoi ne pas changer un peu et faire une entorse aux traditionnelles volailles de Noël en proposant du bœuf à votre menu. Dès cette semaine, en effet les consommateurs pourront acheter du «Bœuf de Haute-Loire» dans une vingtaine de points de vente. La marque mise en place par l’Association de Promotion des Viandes de Haute-Loire pour identifier la viande de bœuf produite dans le département, est désormais disponible auprès d’une douzaine de grandes et moyennes surfaces ainsi qu’une huitaine de boucheries artisanales sur le département voire au-delà (voir encadré). Et le nombre de points de vente intéressés progresse. Les responsables espèrent convaincre encore de nombreux magasins.


Afficher l’origine et la qualité

«La démarcation garantit non seulement l’origine Haute-Loire des animaux, mais aussi leur qualité bouchère. Le bovin est élevé au moins 4 mois en Haute-Loire puis abattu dans un des 3 abattoirs du département. Dans les prochaines années, quand la production locale sera suffisante, le cahier des charges imposera que ces animaux soient également nés en Haute-Loire, ce qui est déjà le cas pour la grande majorité d’entre eux» explique le président de l’association Anthony Fayolle. Par ailleurs, l’Association a aussi voulu assurer une bonne qualité gustative, en misant exclusivement sur les races à viande ou le croisement entre elles, et en ne retenant que les femelles de 18 à 60 mois (génisses ou jeunes vaches), de bonne conformation bouchère. Un degré de finition et de maturation des viandes suffisant est aussi un gage de qualité. Enfin, le mode d’élevage, basé sur l’herbe, le respect du bien-être animal et des règles sanitaires, apporte des garanties supplémentaires aux attentes du consommateur. Bref, le cahier des charges du «Bœuf de Haute-Loire» encadre toute la chaîne, de la production à la distribution.


Communiquer

Dans les 20 points de vente actuels et dans les prochains, le consommateur sera informé par un dispositif de communication sur l’étal. Les caractéristiques du produit, au niveau racial (4 races à viande bien implantées en Haute-Loire), de l’âge et du poids, de la conformation bouchère, de la maturation de la viande, ou encore de la proximité géographique ou du mode d’élevage (engraissement à base de foin, par exemple) seront clairement affichés en magasin. Outre les commerçants à même de parler du «Bœuf de Haute-Loire» et de ses qualités, les producteurs viendront eux aussi au contact des consommateurs à l’occasion d’actions de communication, notamment dans les points de ventes. Ils pourront aussi accueillir les visiteurs sur leurs fermes, lors de journées portes ouvertes. Le président explique que les producteurs doivent s’impliquer dans la commercialisation de leur produit «afin de mieux faire connaître la façon dont ils élèvent leurs animaux et de développer un lien de confiance et de proximité». L’Association qui porte cette marque vise en priorité les circuits courts et locaux, limitant les transports et leur impact environnemental. Mais elle souhaite aussi renforcer l’activité de toute la filière bouchère du département, et des emplois qui en dépendent. «Elle doit contribuer à la dynamique du département et à pro- mouvoir son image de qualité» insiste Anthony Fayolle.


Synergie entre Porc et Bœuf

Jacques Breysse directeur de l’Abattoir de Polignac comme la SAS Vigouroux qui représentait les grossistes ce mardi à St Germain, se disent très «intéressés par cette démarche» qui devrait contribuer à «favoriser leur activité». Ils sont pleinement «partie prenante» dans cette initiative.Parmi les invités à cette journée de lancement, Maurice Imbert président de l’Association qui a créé la marque «Porc de Haute-Loire» était là pour montrer la «synergie entre ces deux productions et ces deux marques» qui véhiculent les mêmes valeurs et s’appuient sur les mêmes fondamentaux. Il va sans dire que Bœuf et Porc de Haute-Loire se retrouveront sur les mêmes étals, et s’associeront dans des opérations de communication et de promotion communes.Mais cette démarche se doit aussi, et avant tout, d’être intéressante pour les éleveurs : «afin d’inciter à produire davantage de génisses pour la boucherie locale plutôt que laisser partir des laitonnes pour l’export, il faut que les prix payés aux producteurs soient rémunérateurs et la plus-value intéressante» explique Philippe Halter animateur de l’association. C’est pour cela que «pour démarrer et pérenniser la démarche, la filière devra proposer un prix suffisamment motivant aux éleveurs» ajoute-il.N’attendez plus, dès cette semaine,  goûtez au «Bœuf de Haute-Loire» et variez les recettes.

Suzanne Marion d’après communiqué

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