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Maïs
Maïs auvergnat : sécheresse, grêle et coups de froid

Tour d’horizon de l’état des cultures, alors que les travaux d’écimage du maïs viennent de débuter.

La préparation du sol s'est faite dans de bonnes conditions, avec un semis vers le 20 avril. Les levées ont été plus ou moins bonnes, en raison de la sécheresse d'avril d'une part, et du coup de froid de début mai d'autre part. « Les maïs au stade 2-3 feuilles ont été brûlés » font remarquer Nicolas Ventalon (agriculteur, secteur Est de Clermont-Ferrand) et Sylvain Pigeon (Ceta Limagne). «Sur certaines parcelles, il a fallu désherber en post-levée. Même à présent, ces parcelles sont encore sales» souligne Noël Rougier (agriculteur, secteur Aigueperse).

Retard de trois semainesà la mi-juin

Le froid qui a perduré de mai à juin a eu des conséquences très importantes : « le retard végétatif était de 3 semaines à la mi-juin » soulignent Jean-Luc Petoton (secteur de Saint Clément de Régnat) et Noël Rougier.
Sur certains secteurs comme à Randan, les agriculteurs ont été confrontés à des problèmes de taupins au mois de juin. « Ces attaques ont affaibli des plants déjà peu vigoureux. L'incidence a été plus forte sur les terres lourdes, argileuses, que sur les terres très sableuses type Val d'Allier » souligne Sylvain Pigeon.
« Le maïs a pris du retard à cette période et cela aura certainement une incidence sur le rendement » estime Nicolas Ventalon.

Rattrapage depuis le solstice d'été

Depuis la fin juin, les grosses chaleurs se maintiennent, et « le maïs a beaucoup rattrapé : le retard n'est plus que de 8 jours environ » juge Noël Rougier. D'autres agriculteurs estiment le retard bien plus conséquent, et « ce retard risque d'être préjudiciable à la récolte, en cas de gel précoce » (Jean-Luc Petoton).
« A présent, ce qu'il faut souhaiter, c'est une bonne pluviosité début août » sourit Nicolas Ventalon. Habituellement, 80 % des récoltes de maïs consommation ont lieu début octobre. Celles de maïs semence s'étalent plutôt sur septembre.

 

 

Christophe Cautier, président du syndicat des producteurs de maïs semence des Limagnes et du Val d'Allier.

«Maïs semence : le potentiel est là pour atteindre les objectifs de récolte»

4730 hectares des Limagnes et du Val d'Allier ont été semés en maïs semence. Les variétés sont au nombre de 123, dont 20% stériles (ne nécessitent pas de castration).
La culture, hétérogène en début de cycle, s'est bien rattrapée fin juin : il y a beaucoup plus d'homogénéité. Il n'y a pas de gros problème de décalage entre les floraisons des lignées mâles et femelles : les deux arrivent à maturité à peu près en même temps. Au 15 juillet, nous estimons que 10% des castrations ont commencé : c'est une semaine de retard par rapport aux années précédentes. L'ilôt central a pâti d'un violent orage de grêle le 14 juillet après-midi : dans certaines parcelles, les maïs ont subi la verse, et cela va compliquer les tâches d'écimage. Quant au potentiel de récolte, il est bon. Nous estimons pouvoir tabler sur une année normale.

 

 

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