Aller au contenu principal

Loup : un tir de prélèvement accordé en Lozère et Haute-Loire

Après des mois de lobbying et de pression intense de la part des acteurs agricoles, tant en Lozère que dans le Cantal ou en Haute-Loire, les agriculteurs lozériens viennent d'obtenir « un premier pas » pour « se défendre contre le loup qui attaque les troupeaux ».

Après des mois de lobbying et de pression intense de la part des acteurs agricoles, tant en Lozère que dans le Cantal ou en Haute-Loire, les agriculteurs lozériens viennent d'obtenir « un premier pas » pour « se défendre contre le loup qui attaque les troupeaux ».
Après des mois de lobbying et de pression intense de la part des acteurs agricoles, tant en Lozère que dans le Cantal ou en Haute-Loire, les agriculteurs lozériens viennent d'obtenir « un premier pas » pour « se défendre contre le loup qui attaque les troupeaux ».
© Marion Ghibaudo/Illustration

Un tir de prélévement a été accordé sur deux communes en Lozère et une en Haute-Loire, en Margeride, fortement touchée par les attaques de loups cet été. Un tout petit territoire au vu de l'ampleur des attaques qui ont touché tout le massif de la Margeride (Cantal, Haute-Loire, Lozère), mais qui soulage un peu les agriculteurs.
« Ce tir de prélévement est le résultat d'un gros travail entre les jeunes agriculteurs, la FDSEA, la chambre d'agriculture et le préfet », ont souligné les syndicats agricoles dans un communiqué qui se félicite de ce premier pas, tout en restant prudent sur la suite des événements. Pour le préfet Philippe Castanet, « ce tir de prélèvement n'est qu'un outil dans la boîte à outil des éleveurs » pour se protéger du loup.
Et pour qu'un tir de prélévement soit autorisé, les agriculteurs doivent montrer patte blanche en prouvant qu'ils « ont utilisés tous les moyens de protection mis à leur disposition » : clôtures, chiens de protection (majoritairement des patous), bergers, etc. Des moyens de protection financés à 80 % par l'État, dans l'objectif de « favoriser la cohabitation entre le loup et les activités pastorales ». Puis, si cela ne suffit pas et que le loup attaque les troupeaux, des autorisations de tirs à différents niveaux sont accordés par les préfectures départementales (tir de défense simple, renforcé, territorial) avant d'arriver au tir de prélèvement, en dernier recours. Considéré comme une dérogation, le tir de prélèvement a été accordé par le préfet Célet, désigné référent loup, et préfet d'Auvergne-Rhône-Alpes. Le tout encadré par le plan loup 2018-2023.
Pour en arriver là, plusieurs manifestations et un intense lobbying des chambres d'agriculture et des syndicats agricoles aura été nécessaire durant l'été 2022. Avec deux points culminants : la manifestation à Mende, le lundi 26 septembre, et le rassemblement au mont Mouchet le vendredi 30 septembre. Puis une nouvelle réunion de terrain avec le préfet Celet, préfet réferent loup lundi 17 octobre, réunion qui a permis aux éleveurs d'exprimer leur ras-le-bol, sans qu'aucune décision significative ne semble être prise ce jour-là.

Une plainte déposée par le député de Lozère

Le député Pierre Morel-à-l'Huissier a déposé, en soutien au monde agricole et face à ce qu'il dénonce comme « l'inertie des ministres de l'agriculture et de l'environnement », une plainte auprès de la cour de justice de la République au motif de « mise en danger d'autrui ». Il a par ailleurs écrit trois courriers, l'un à la première ministre Élisabeth Borne, l'un au ministre de l'agriculture et un troisième à la ministre de l'environnement sur le même sujet et pour les pousser à l'action par rapport à « la problématique récurrente de la prédation du loup ».

Les plus lus

Deux hommes devant un silo de ferme faisant décoller un drone
Drone : le nouvel assistant agricole dans les airs de Gaillard

Hervé Combret, éleveur laitier à Saint-Antoine, utilise le drone acheté pour son fils, apprenti agriyoutuber, pour bien d’…

Claude Aguttes présente la statue de la vierge.
Le mobilier du château du Sailhant sera vendu aux enchères

La maison Aguttes s’occupe de la vente aux enchères du mobilier du château du Sailhant sur la commune d’Andelat. Une vierge du…

Onze personnes hommes, femmes, posant devant la devanture d'un futur restaurant.
Généreux, joyeux, festif... bienvenue au restaurant Mamija !

Tout en poursuivant leur activité de traiteur, Cyrille et Virginie Geneix ouvrent dans la nouvelle zone commerciale de la…

Quel sera le futur de la Commanderie templière ?

La commanderie templière de Celles sort d’une longue léthargie grâce à la passion de Claude  et Bernadette Aguttes, ses…

Coureurs trailers en descente sur un chemin dans le brouillard.
Et si un Cantalien s’adjugeait l’UTPMA ?

Dans un ultra trail du Cantal (UTPMA) réputé pour sa technicité, sa variété et ses paysages, l’expérience du terrain pourrait…

Sellière bourrelière au travail, martele les rivets d'un licol de cuir
“Les vaches seront bien gardées” : Léa Rigal, sellière bourrelière, reprend le licol en main

Il y a tout juste un an, à la fête des cloches et des sonnailles de Cheylade, Léa Rigal croise Jean-Claude Freyssinier,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière