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Les volumes se maintiennent

Le syndicat national de la nutrition animale publie régulièrement des notes de conjoncture. La dernière confirme le maintien d’un bon volume de production.

Les fabrications d’aliments pour les bovins viande se stabilisent.
Les fabrications d’aliments pour les bovins viande se stabilisent.
© S.C.

Avec septembre 2019, avec un jour ouvré de plus qu’en septembre 2018, la production globale d’aliments composés a atteint 1,56 million de tonnes, en hausse de 2,8%, compensant partiellement la baisse d’août 2019.
Le recul de la demande en aliments composés pour bovins se stabilise (-0,3%), les vaches laitières restant la catégorie en hausse (+0,1%). Le secteur porcin progresse de 4,5% avec une reprise en aliments porcelets (+4,5%) et porcs engrais (+5,5%). Les aliments volailles progressent de 3,5%, grâce aux aliments poulets (+3,7%) et pondeuses (+5,6%) et, à moindre effet, les aliments dindes et palmipèdes (respectivement +1,3% et +1,1%). Sur le troisième trimestre 2019, l’ensemble des fabrications affiche une hausse de 1,2% : les aliments porcs progressent dans leur ensemble (+2,6%) et les aliments volailles augmentent globalement de 1,2%, poussés par les aliments pour pondeuses (+2,6%) et poulets (+1,8%).
Les aliments bovins reculent
(-1,1%) sous l’impact de la baisse en vaches laitières (-1,0%). Les aliments mash progressent encore (+2,3%) avec près de 213 000 tonnes fabriquées.
Sur les neuf premiers mois de l’année 2019, la fabrication globale d’aliments composés reste en hausse de 0,3%. Les aliments porcs progressent dans leur ensemble de 0,8% soit un gain de 27 500 tonnes par rapport à la même période en 2018. Les aliments volailles régressent globalement de 1,1%, les aliments dindes (-3,1%) et palmipèdes (-1,4%) restant les catégories les plus touchées tandis qu’en aliments pondeuses, la fabrication reste stable.
La demande en aliments pour bovins reste stable (+0,3%), les aliments lapins poursuivent leur baisse (-5,9%), les aliments mash quant à eux sont en nette progression (+8,0%). t

Duralim : 100% d’approvisionnements zéro déforestation d’ici 2025

L’an dernier, les entreprises de nutrition animale se sont engagées dans la charte Duralim. La soixantaine de signataires de cette charte s’engage à garantir la durabilité de leurs approvisionnements en matières premières produites en France et importées. Leur ambition est d’atteindre, au plus tard en 2025, 100% d’approvisionnements durables, avec un objectif zéro déforestation. « Nous travaillons avec les ONG comme le WWF et le TFT Earth. La première étape a été de définir ce qu’est la déforestation. Nous avons ainsi écarté la déforestation nette (ndlr : je coupe un arbre, j’en replante un) au profit d’objectifs plus mesurables », explique Valérie Bris, directrice adjointe de Coop de France Nutrition animale. Trois étapes ont ainsi été retenues pour gagner en durabilité : la vérification de l’absence de déforestation illégale pour toutes les importations d’ici 2020, l’absence de déforestation “brute” pour 2025 (sécurisation de certaines zones fragiles) et, en complément, l’absence de production dans les écosystèmes sensibles d’ici 2030. Les importateurs semblent rassurants, mais la plateforme Duralim veut recueillir toutes les informations pour en faire un élément de réassurance tout au long de la chaîne. Et cela, non seulement pour les 2 Mt de tourteaux de soja utilisés par les industriels de la nutrition animale mais également pour les 1,5 Mt utilisés directement en élevage.

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