Aller au contenu principal

Les machines à bêcher passent là où les charrues s’arrêtent

Les machines à bêcher ameublissent et aèrent le sol sans créer de semelle de labour. Elles se déclinent selon deux principes de fonctionnement : mouvement alternatif ou rotatif, dont l’action et la demande de puissance diffèrent.

Les machines à bêcher ne demandent pas de puissance de traction, car le mouvement de leurs organes travaillants a pour effet de « pousser » le tracteur, comme une fraise rotative.
Les machines à bêcher ne demandent pas de puissance de traction, car le mouvement de leurs organes travaillants a pour effet de « pousser » le tracteur, comme une fraise rotative.
© Lafforgue

Assez répandues dans le maraîchage, les machines à bêcher restent peu utilisées dans les exploitations de grandes cultures. Elles se retrouvent surtout dans les régions aux terres à forte teneur en argile et dans les zones de fond de vallée (Allier, Limagne, Puy-de-Dôme, Vallée de la Saône…). Ces matériels présentent l’avantage d’être complémentaires à la charrue, ou de la remplacer. Ils interviennent sur une grande plage de profondeur de travail allant de 15 à 50 cm, voire plus d’un mètre pour des applications spéciales, dispensant ainsi des opérations de décompactage. Ces outils s’affranchissent particulièrement bien des conditions humides et cassent les éventuelles semelles de labour, réinstaurant ainsi une bonne capillarité. En continuant de travailler là où les charrues s’arrêtent, ils élargissent les fenêtres d’intervention. « Les machines à bêcher permettent de récupérer des structures de sol après des récoltes en conditions difficiles à l’automne. Nous avons aussi des clients, dans le Sud-ouest en particulier, qui les utilisent l’été après la moisson pour enfouir les pailles et préparer le sol avant les semis de colza, par exemple », indique Philippe Lafforgue, directeur de Lafforgue Béchamatic. Leurs principaux ennemis s’avèrent être les cailloux, qui dégradent rapidement les bêches et entraînent la casse des boulons de sécurité. Ces machines se classent en deux familles : les modèles à mouvement alternatif, aussi appelés pelles-bêches ou bêcheuses (voire rotobêches par abus de langage) et les versions rotatives, dénommées rotobêches ou charrues rotatives.

Les plus lus

deux hommes, la famille Lemmet, avec du fromage saint-nectaire
AOP saint-nectaire, une tradition chez les Lemmet

Julien Lemmet incarne la quatrième génération de producteurs fermiers au Gaec de l’Estival de Marcenat. Une tradition…

Le burger fermier de Benoît Lafon

Saveur d'Ayvals - À bord de son food-truck, Benoît Lafon, éleveur salers à Jussac, sillonne tout l’été les marchés de pays et…

Intempéries : après l’orage, les agriculteurs toujours dans l’incertitude

Un mois après les violents orages de grêle du 25 juin, la Corrèze panse encore ses plaies. Des campagnes abîmées, des…

Nicolas Cussac sur son exploitation.
Photovoltaïque : pour une maîtrise des coûts de l’électricité sur l'exploitation

Pour maîtriser sa facture d’électricité, le Gaec Cussac La Chaumette s’est converti au photovoltaïque et au chauffe-eau…

Face à la DNC, les éleveurs du Puy-de-Dôme sont appelés à fermer les portes de leur exploitation

La Dermatose Nodulaire Contagieuse (DNC) continue de se propager en Savoie et Haute-Savoie. DDPP, GDS et les vétérinaires…

Les lésions même cicatrisées restent douloureuses pour l'animal.
DNC : l'abattage est-il réellement justifié ?

Face à la dynamique de contamination (vectorielle et par contact) et les difficultés d'identifier les bovins exprimant peu les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière