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Le Stade aurillacois à la sauce sud-africaine et géorgienne pour viser le Top 6

Le Stade aurillacois a officialisé la semaine dernière son recrutement et le groupe 2018-2019 appelé à évoluer en Pro D2. Des changements et des nouveautés annoncés par le président Millette.

Christian Millette, président du Stade aurillacois (au micro) et Jacques Brugère, vice-président.
Christian Millette, président du Stade aurillacois (au micro) et Jacques Brugère, vice-président.
© J.-M. A

Treize recrues pour compenser 20 départs, pas mal de Sud-Africains, de Géorgiens, renforcement du staff technique et du staff médical... le Stade aurillacois 2018-2019 a été présenté par le président Christian Millette, la semaine dernière, à la presse et aux différents partenaires. On peut considérer que c’est l’ère 1 pour André Bester, totalement maître cette fois, avec Thierry Peuchlestrade, de son recrutement. Mais il sera toujours temps d’en reparler. L’heure est à la découverte d’un nouveau groupe (lire ci-dessous) et des ambitions affichées par le président du Saca.

Un appel lancé au soutien de tous les partenaires

On peut lui reprocher tout ce que l’on veut, mais Christian Millette, depuis 20 ans, a de la suite dans les idées sur les objectifs du club : “Avoir une équipe compétitive donc, comme tous les ans, aller jouer la sixième place et mieux si possible. Même si, et on le sait, c’est ambitieux et compliqué à atteindre.” L’occasion pour lui alors de rappeler que le Stade se doit “d’avoir des finances saines. Le jour où nous n’avons plus cela, on n’existe plus. Le jour où l’effectif n’est plus compétitif, on n’existera plus”. Un discours devant les partenaires qui prenait alors tout son sens quand il s’est agit d’approfondir le volet financier. “Nous sommes dans un monde où le contexte extérieur n’est pas spécifiquement favorable à des villes, à des clubs tels qu’Aurillac. De plus en plus, la volonté politique du rugby professionnel est d’avoir une couverture nationale. Elle intéresse surtout les grands médias nationaux et qui est destinée à faire que demain, les clubs dans les régions où le rugby n’est pas historiquement un sport roi le devienne. Quand on voit les environnements économiques de ces villes (Vannes, Nevers...), cela n’a rien à voir avec des villes comme Aurillac, mais aussi Tarbes, Tyrosse, Auch... qui, elles, ont disparu.” Un plaidoyer pour la défense des clubs historiques, dont fait partie Aurillac. “Il faut que l’ensemble des partenaires du Stade aurillacois reste à nos côtés, et en particulier les partenaires publics.” Le président insiste alors fortement sur le soutien des collectivités. “Si demain, une collectivité nous lâche, sachez que le club va mourir. On ne s’en sortira pas. Aujourd’hui, on ne peut pas perdre un partenaire. Nous avons une approche prudentielle dans le recrutement”, mais aussi sur la masse salariale. “Elle régresse depuis trois ans. Nous étions à 2,150 M€, nous sommes passés à 2,07 M€. Cette année, nous seront à 2,04 M€. On ne peut aller plus bas sous peine de ne pas exister”, insistait Christian Millette. Avec 5 M€, le Stade restera l’un des plus petits budgets de ProD2, mais un club qui veut jouer dans la cour des grands.

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