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Laurent Amy : « Travailler sur l’IGP du Bourbonnais et contribuer à la promotion du vin »

Président du syndicat des viticulteurs de Saint-Pourçain

© AA03

Suite au départ de Jean-Michel Ferrier, il a pris la suite de l’organisation en septembre 2022.

Afin de mieux vous connaître, pouvez-vous nous décrire votre exploitation et votre parcours ?

Laurent Amy : Je suis titulaire d’un BEP, d’un Bac pro et d’un BTS Acse au lycée agricole du Bourbonnais, à Neuvy. En 2002, j’ai effectué mes stages à l’installation sur une exploitation viticole du Quincy, dans le département voisin du Cher et également au sein de la cave coopérative de Saint-Pourçain. J’ai ensuite travaillé comme salarié agricole avant de m’installer en 2005 sur la commune de Montord, au lieu-dit « Riousse ». Une exploitation qui s’est agrandit grâce à celle de mon père, également exploitant agricole. Désormais je dispose d’une surface de 170 hectares dédiés à la culture de céréales et l’élevage de 65 vaches charolaises pour lesquelles je dispose de 100 hectares de prairies. Je dispose aussi de huit hectares de vignes auxquels vont prochainement s’ajouter cinq hectares acquis à notre ancien président, Jean-Michel Ferrier. D’ici deux ans, je souhaite arrêter l’atelier bovins pour me consacrer un peu plus à la vigne.

Vous êtes désormais à la tête du syndicat des viticulteurs de Saint-Pourçain. Quel est son rôle ?

L. A : Nous gérons les normes de plantation avec un rôle intermédiaire entre l’Inao (Institut National de l’Origine et de la Qualité) et les viticulteurs. Nous travaillons sur le vignoble et la mise aux normes des vignes. Pour assurer nos différentes missions, nous disposons de deux personnes. Vincent Duperrey, salarié et Véronique Sarrot, technicienne viticole de la Chambre d’agriculture de l’Allier.

Quels sont votre feuille de route, vos objectifs pour votre mandat ?

L. A : Le premier objectif est de travailler sur l’IGP du Bourbonnais. Avec celui-ci, nous pourrons produire des cuvées en mono-cépages et non en AOP. Une possibilité qui s’ouvre aux vignes qui ne sont pas aux normes de plantation et qui permettra à ces dernières de produire plus longtemps. Nous avons d’ailleurs une commission dédiée à ce dossier. Nous voudrions également rattacher certaines communes ayant développé des vignes mais qui ne sont pas dans l’aire de production. Enfin, nous contribuons à la promotion du vignoble en le faisant connaître au plus large public possible.

Pourriez-vous nous donner un bilan de cette dernière vendange ?

L. A : Nous pouvons qualifier ces vendanges comme plutôt satisfaisantes par rapport à la saison précédente. Elles se rapprochent de celle de 2020 au niveau de sa qualité et des volumes avec un petit peu moins de degrés.  Elle permettra sans doute de reprendre des parts de marchés, surtout sur les vins blancs.

De façon plus globale, comment se portent le vignoble de Saint-Pourçain et ses débouchés ?

L. A : C’est un vin qui a de l’avenir ! Les débouchés sont nombreux tant au niveau des particuliers qu’en CHR (Cafés, Hôtels, Restaurants) et même si la période est délicate, notre vin part aussi à l’export.

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