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Lauréats du 3e concours des prairies sur l'Aubrac

Les prairies humides sont à l'honneur cette année pour le concours des pratiques agro-écologiques des prairies du plateau de l'Aubrac. Sept exploitations agricoles de la Lozère et du Cantal ont ainsi présenté les 13 et 14 juin un pré humide de fauche au jury.

Le premier prix a été décerné à Bernard Prunières, pour sa prairie de 3,5 hectares située au bord du Nasbinals.
Le premier prix a été décerné à Bernard Prunières, pour sa prairie de 3,5 hectares située au bord du Nasbinals.
© Copage

Pourquoi les éleveurs ont-ils intérêt à maintenir la pratique de fauche sur prairie humide ? Ces parcelles humides à vocation agricole, bien que contraignantes à mécaniser, notamment les années pluvieuses, rendent beaucoup de services à la fois agricoles et environnementaux. Certes, elles produisent une ressource fourragère non négligeable, même si en quantité et qualité variables selon les parcelles. Les prairies naturelles représentent un faible coût d'entretien : pas de labour ni semis, sur prairie humide riche en matière organique, peu ou pas de fertilisation. Sur l'Aubrac, il arrive que les prés de fauche humides fournissent entre 30 et 50 % du stock de foin utile à l'alimentation hivernale des troupeaux.
Par ailleurs, l'importante diversité floristique composée de 30 à près de 100 espèces de plantes dans les parcelles les plus hétérogènes, apporte une grande souplesse d'exploitation, et permet certaines années de retarder la date de fauche sans trop pénaliser la récolte. En effet, la présence d'espèces précoces et plus tardives permet de garantir une production de biomasse optimale vers la mi-juillet. Enfin l'humidité du sol favorise une reprise de la végétation à l'automne, pour le pâturage.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1529, du 10 octobre 2019, en page 6.

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