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L’activité du herd-book limousin a été très moyenne.

Encore une année difficile pour le herd-book limousin

Si le nombre d’adhérents est en recul, celui de vaches cotisantes croît de plus de 7 %.
Si le nombre d’adhérents est en recul, celui de vaches cotisantes croît de plus de 7 %.
© Pierre Dumont
La campagne 2010/2011 n’a pas été celle de l’embellie pour l’organisme de sélection de la race limousine. Aux difficultés récurrentes éprouvées par l’élevage allaitant, s’est ajoutée la sécheresse dont les effets sont venus plomber encore un peu plus les exploitations. Difficile dans ces conditions d’investir dans la sélection. Cette année encore, le nombre d’adhérents du herd-book limousin est en recul (- 2,1 %). Principalement en cause pour les responsables : l’arrêt du contrôle de performances avec 35 démissions à Bovins croissance constatées en 2011.

72 000 vaches cotisantes

Face à cela, le nombre de vaches cotisantes grimpe de plus de 7 %. Pour Jean-Marc Alibert, président de la structure réunie en assemblée générale le 23 novembre au Pôle de Lanaud , c’est un signe : “72 000 vaches cotisantes, c’est un chiffre jamais atteint auparavant au sein du herd-book limousin. Il montre qu’il faut toujours plus de vaches par cheptel pour espérer s’en sortir”. L’inscrip­tion est elle aussi en net recul : - 7,8 % pour les mâles et - 12,4 % pour les femelles. Avec seulement une femelle inscrite sur deux nouvelles nées, le renouvellement du cheptel femelle inscrit est donc tout juste assuré. Enfin, près de 2 900 femelles et de 200 mâles ont été qualifiés durant la campagne, des chiffres proches de ceux des années précédentes. Malgré cette situation morose, le président note quelques motifs de satisfaction. Ainsi, la remontée des exportations (+ 24 %) montre l’intérêt toujours fort pour la race limousine ; 1 993 animaux ont été exportés lors de la campagne écoulée dont un tiers vers l’Italie. La création du GIE Export et l’ouverture récente de nouveaux marchés, notamment à l’Est, sont perçues comme porteuses. Des opérations qui ne sont pas toujours sans risques. Pour preuve, l’annulation d’une partie de la vente conclue par KBS Génétics avec la Russie, qui sonne comme une fausse note pour les éleveurs ayant payé l’établissement des pedigrees nécessaires et qui se retrou­vent, pour certains, avec leurs animaux sur les bras.

Tests Ingenomix

 

Autre élément positif, la mise au point des tests ADN par la société Ingenomix, tests qui permettent désormais d’apprécier le potentiel des animaux à naître. Les trois tests commercialisés ont été développés sur une base de 1 500 bovins limousins connus et déjà génotypés. Le plus performant, Evalim, permet d’évaluer sept caractéristiques (FN, DM, DS, CR, FOS, AL et AV) pour un coût de 140 €. Les deux autres, Optilim et Flexilim, permettent d’examiner respectivement quatre et deux caractères (FN, DS, DM et CR pour le premier, AV et AL pour le second) pour un coût de 65 € et 35-50 €. Plusieurs niveaux de prix qui résultent de la volonté du herd-book et de France Limousin Sélection de fournir à leurs adhérents les dernières technologies au coût le plus juste. Outre le coût des tests, les membres de l’assemblée s’interrogent sur d’autres points. Diffusion publique des résultats des tests, génotypage systématique en station, des questions sur l’avenir auxquelles il est difficile de répondre pour le moment. D’autant plus que les travaux officiels menés sur la génomique en race allaitante par l’Inra sont encore en cours. Seule certitude : “L’avenir se situe dans ces nouvelles technologies, même si l’œil et les choix des éleveurs que nous sommes seront toujours indispensables. Ce qui me paraît primordial pour l’heure, c’est que cela n’échappe pas aux mains des adhérents du herd-book”, rappelle Jean-Marc Alibert.

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