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La volonté d'aller vers des services de haut niveau

COMPTABILITE. CERFrance Corrèze a tenu son assemblée générale pour l'exercice 2021/2022, mardi 15 novembre salle de l'Auzelou à Tulle.

Après l'assemblée générale statutaire, le CER avait convié Jean-Marie Séronie, agroéconomique et auteur de l'ouvrage « 2041, l'Odyssée paysanne »
Après l'assemblée générale statutaire, le CER avait convié Jean-Marie Séronie, agroéconomique et auteur de l'ouvrage « 2041, l'Odyssée paysanne »
© UP19

La directrice Yolande Blondé a dressé l'état d'avancement du projet stratégique de l'association, dont le fil conducteur semble être le développement d'une culture d'entreprise, « sans changement brutal au niveau des tarifs et des équipes ». Adoptée par le conseil d'administration en 2019, cette vaste feuille de route aborde tous les domaines, depuis la gestion des ressources humaines, en passant par l'organisation du travail, le développement des services, la responsabilité sociale et environnementale de l'entreprise, jusqu'aux questions de gouvernance. « Une AGC*, c'est bien plus qu'un cabinet comptable » a-tenu à rappeler la directrice. « Le métier d'expert-comptable évolue et ne se limite pas à produire des liasses fiscales. Nous sommes de plus en plus sollicités. Nous avons dû gérer l'afflux de missions complémentaires liées aux dispositifs des prêts garantis (PGE), du plan de relance, du plan de résilience... ». Dans le même temps, la direction doit composer avec un important turn-over, une tendance générale au monde de l'entreprise à laquelle le CER n'échappe pas. « Le nombre de démissions augmente depuis 2015. Parfois pour créer son propre cabinet, parfois pour rejoindre la concurrence, parfois pour faire autre chose. C'est un mouvement très marqué chez les experts-comptables ».

Des adhérents plus volatiles


Le président Jean-Marc Brut relève le même phénomène de volatilité chez les adhérents. « Nous recevons de plus en plus de demandes de devis. Les adhérents n'hésitent plus à nous mettre en concurrence ». Pour l'exercice 2021/2022, le CER enregistre 186 départs pour 136 nouvelles adhésions. Différents phénomènes concourent à cette baisse : la chute du nombre d'exploitations agricoles, les fusions d'entreprises mais aussi « quelques cas d'insatisfactions » reconnus par le conseil d'administration, même si les taux de satisfaction « adhérents » sont en amélioration. Les professionnels agricoles représentent encore 71 % des 2818 adhérents. Le niveau d'activité se maintient toutefois avec un chiffre d'affaires constant à 4,8 MEUR. Si le résultat comptable est à l'équilibre (+ 53 000 EUR), le résultat d'exploitation reste négatif.
Jean-Marc Brut s'est dit satisfait de l'état de déploiement du projet stratégique. « Même si nous accusons quelques retards, il faut se féliciter d'en être là, compte-tenu des crises que nous traversons. La crise sanitaire d'abord, les problèmes de personnels et désormais toutes les incertitudes économiques qui pèsent sur les entreprises de nos adhérents et sur la nôtre ». Il a rappelé les grands chantiers menés ces dernières années, parmi lesquels le développement de l'offre de services aux adhérents et l'harmonisation des pratiques entre les 8 bureaux répartis sur le territoire corrézien. « Une nécessité pour assurer des services de haut niveau mais un chantier complexe. 8 sites, c'est sans doute trop » a-t-il lancé.
Le CER France Corrèze s'est doté de nouveaux outils informatiques de production afin d'améliorer la performance de l'entreprise et la préparer à certaines évolutions, comme le passage à la facture électronique qui suscite de nombreuses questions chez les adhérents. L'année du CER a été enfin marquée par le déménagement du siège social. Jean-Marc brut s'est félicité de la réalisation de l'investissement immobilier au bon moment, avant la hausse des taux d'intérêts et des matériaux.

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