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La FNSEA fait étape en Nouvelle-Aquitaine

Depuis la mi-décembre et jusqu’en mars, la FNSEA fait le tour des régions pour faire un bilan de l’année écoulée et évoquer l’avenir. La semaine dernière, c’est à Poitiers que s’est déroulée l’étape Nouvelle-Aquitaine.

Luc Smessaert, Daniel Prieur et Henri Biès-Péré ont évoqué les sujets qui font l’actualité.
Luc Smessaert, Daniel Prieur et Henri Biès-Péré ont évoqué les sujets qui font l’actualité.
© EH

« Bien sûr, nous sommes toujours un peu en rodage » lance Henri Biès-Péré. Le président de la FNSEA Nouvelle-Aquitaine rappelle que l’année 2016 a été celle de la mise en place des sections et groupes thématiques, ainsi que du fonctionnement pratique du syndicat à l’échelon grande région. Avec 12 départements, la FNSEA Nouvelle-Aquitaine est d’ailleurs une des plus grandes de France. « Nous devons particulièrement travailler à conserver une vraie proximité et présence de terrain » ajoute l’agriculteur des Pyrénées-Atlantiques. Le mois prochain, ce sera déjà l’heure du renouvellement du conseil d’administration au sein de la FNSEA Nouvelle-Aquitaine, avant les élections au national, qui se dérouleront, elles, en mars. C’est justement pour préparer ces échéances que la FNSEA mène actuellement sa « tournée ». D’ici les élections,  toutes les régions auront été rencontrées. « L’idée, c’est de faire le point des sujets qui nous ont occupés en 2016, et de rappeler les enjeux à venir » explique Daniel Prieur. Le secrétaire général adjoint de la FNSEA voit dans ces rencontres un moment pour faire remonter les demandes du terrain, mais aussi rappeler la « pensée FNSEA ». Si plusieurs élus nationaux se partagent ces rencontres, pour la Nouvelle-Aquitaine, c’est lui qui est venu, vendredi dernier, à Poitiers, avec Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA. L’occasion d’évoquer notamment la nouvelle carte des zones défavorisées (voir ci-dessous). « On pense que le boulot n’est pas terminé ! » lance Daniel Prieur, qui souhaite faire évoluer cette carte. Et notamment remettre des territoires qui ne sont plus dans ce zonage. Des territoires assez nombreux en Nouvelle-Aquitaine. Notamment dans les Deux-Sèvres. « 1 200 éleveurs sont impactés » précise Philippe Moinard, vice président de la FNSEA 79 et trésorier de la FNSEA Nouvelle-Aquitaine. « Et cela impacte à la fois les exploitations, en individuel, mais aussi l’ensemble des filières agricoles, qui dans le département représentent tout de même un poids important ».
Daniel Prieur assure que la FNSEA va faire pression au niveau national pour faire réviser cette carte. « Je crois qu’il est important de faire cela avant la présidentielle. Car on ne sait pas du tout ce qui peut se passer après ». Sur la présidentielle, justement, la FNSEA a préparé « 13 mesures pour les 200 premiers jours ». Un document de 22 pages qui contient des « propositions concrètes et précises. Et pas des déclarations d’intention vagues » explique Luc Smessaert (lire ci-contre). Ces propositions seront remises à tous les candidats, et pourront également être utilisées plus localement, pour interpeller les candidats aux législatives. « Je me méfie des déclarations d’intention » lance Denis Bergeron, président de la FNSEA de la Vienne qui pense bien aller rencontrer les politiques locaux. « Dans le département, les résultats qui sortent actuellement des centres de gestion sont vraiment très bas. Malheureusement, on n’entend pas grand-chose dans la campagne politique sur l’agriculture. Ce qu’on veut, c’est de la compétitivité et des prix. » L’éleveur de moutons évoque également le (long) travail qui se fait actuellement sur la définition des cours d’eau. « Quand on gagne une bataille, c’est toujours une petite victoire après un long travail ». Pas de quoi décourager tout de même Denis Bergeron qui espère continuer à « faire bouger les lignes ».
Impossible en Nouvelle-Aquitaine de ne pas évoquer le problème actuel de grippe aviaire. « Nous devons désormais tout faire pour que cela ne revienne pas à nouveau. Il faut tout revoir dans les différents processus de protection » lance Henri Bies-Péré, qui regrette qu’il n’y ait pas de gestion européenne du dossier.

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