Aller au contenu principal

La FNB fait escale en Nouvelle-Aquitaine

Des éleveurs de tous les départements de la région avaient fait le déplacement. Au fond, au milieu Cédric Mandin, secrétaire général de la FNB, et Alain Cazaux à sa gauche, président de la Section Bovine Régionale.
Des éleveurs de tous les départements de la région avaient fait le déplacement. Au fond, au milieu Cédric Mandin, secrétaire général de la FNB, et Alain Cazaux à sa gauche, président de la Section Bovine Régionale.
© SP

Comme chaque année, la FNB a organisé son tour de France pour présenter ses actions de l’année et échanger avec les responsables locaux sur les positions passées et à venir. Cette année, c’est Cédric Mandin, secrétaire général de la FNB, qui est venu à la rencontre des néo-aquitains.
Comme c’est la tradition, Cédric Mandin a commencé cette réunion évoquant la conjoncture, des marchés et des débouchés pour les animaux français. Mais cette année, les échanges entre les agriculteurs présents a pris une tournure différente : rapidement, la question de la cohérence des chiffres avec la réalité du terrain s’est posée. Comment peut-on avoir des cours atones, voire en régression dans certaines catégories, alors que les animaux sortent des fermes régulièrement et qu’il semble qu’il n’y ait plus de stocks dans les fermes ? Ce constat renforce la FNB sur sa position vis-à-vis des cotations, elles sont biaisées et ne reflètent plus la réalité des marchés.
Il faut donc réinventer un système, créer un marché qui soit juste et permette aux éleveurs de vendre leurs animaux à un juste prix, un prix qui couvre les charges et rémunère l’éleveur. Ce système existe depuis près de deux ans, c’est Éleveur & Engagé. Cette démarche, à l’origine interprofessionnelle, a été reprise par la FNB parce qu’il y avait urgence et que certains opérateurs ne voyaient pas cette démarche d’un très bon œil. À fin novembre, ce sont plus de 250 magasins en France certifiés Éleveurs & Engagé, toutes enseignes confondues, et le déploiement se poursuit.
Éleveur & Engagé, justement, a été cité en exemple par le président de la République lors de son discours de mi-parcours des États Généraux de l’Alimentation. La transition était donc toute trouvée pour enchaîner sur ce sujet. La FNB a travaillé avec les autres familles au sein de l’interprofession pour proposer un plan de filière qui réponde à la demande du président de la République. La FNB sera attentive maintenant à sa mise en place, à sa déclinaison effective, et surtout aux effets qu’il devrait produire pour les éleveurs.
Mais Cédric Mandin a rappelé aussi qu’il fallait de la cohérence dans les discours et les actes du Gouvernement : demander aux producteurs français de faire toujours plus d’efforts, si les prix suivent, pourquoi pas. Mais si dans le même temps l’Europe négocie pour ouvrir les frontières du marché unique à des milliers de tonnes de viande produite dans des conditions déplorables avec des substances interdites en France et en Europe, ce n’est pas acceptable. C’est le sens des actions FNSEA et FNB qui se déroulent en ce moment même.
En conclusion, la FNB a eu une année 2017 riche et chargée, en espérant que les EGAlim aboutissent sur une vraie rémunération pour les éleveurs, mais les combats ne sont pas finis et 2018 nécessitera probablement des actions fortes également.

Les plus lus

Claude Aguttes présente la statue de la vierge.
Le mobilier du château du Sailhant sera vendu aux enchères

La maison Aguttes s’occupe de la vente aux enchères du mobilier du château du Sailhant sur la commune d’Andelat. Une vierge du…

Coureurs trailers en descente sur un chemin dans le brouillard.
Et si un Cantalien s’adjugeait l’UTPMA ?

Dans un ultra trail du Cantal (UTPMA) réputé pour sa technicité, sa variété et ses paysages, l’expérience du terrain pourrait…

Quel sera le futur de la Commanderie templière ?

La commanderie templière de Celles sort d’une longue léthargie grâce à la passion de Claude  et Bernadette Aguttes, ses…

Sellière bourrelière au travail, martele les rivets d'un licol de cuir
“Les vaches seront bien gardées” : Léa Rigal, sellière bourrelière, reprend le licol en main

Il y a tout juste un an, à la fête des cloches et des sonnailles de Cheylade, Léa Rigal croise Jean-Claude Freyssinier,…

Fondu de cloches !

Installé depuis peu dans le Cantal, Nicolas Schweiger y a retrouvé des airs de sa Suisse 
natale, mais surtout des…

dégâts grêle
10 jours après l'orage, conséquences en cascades pour les agriculteurs du Livradois

Après qu'une pluie de grêlons d'un diamètre de 12 cm ait frappé une dizaine de communes des environs de Bertignat,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière