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FDCUMA
La Cuma, un lien social et territorial

  L'assemblée générale de la FDCUMA, le 24 novembre à Yssingeaux, s'est tournée vers les jeunes qui seront demain les acteurs de ces structures de proximité.

De gauche à droite : Cécile Brette DDT43, Yannick Fialip Chambre d'agriculture, Cyrille Ginhoux trésorier FDCuma, Christophe Boissières président FDCuma, Pascal Valette secrétaire FDCuma, Eymeric Barbier président FRCuma AURA.

© HLP

L'assemblée générale de la FDCUMA de Haute-Loire, jeudi 24 novembre dernier, s'est intéressée à "l'implication des jeunes dans les CUMA". Et c'est donc tout naturellement que les responsables ont choisi le site du Lycée agricole George Sand à Yssingeaux pour leurs travaux. Mais c'est aussi parce que cette assemblée générale s'est appuyée sur une enquête menée par les élèves du Lycée auprès de leurs camarades en formation dans l'établissement, pour mesurer ce que les jeunes connaissent du mouvement Cuma et ce qu'ils en retiennent. En préambule, le directeur de l'établissement Romain Bertrand a souligné l'importance, pour lui comme pour ses confrères des Lycées agricoles de Brioude-Bonnefont ou de l'ISVT au Puy, de recevoir les OPA (Organisations professionnelles agricoles) au sein même des centres de formations pour les faire connaître à leurs élèves. "Un établissement de formation agricole est un peu la place du village des agriculteurs" a-t-il formulé.

"Venez nous rejoindre"

Le président de la FDCUMA Christophe Boissières a lancé, cash, en direction des jeunes actuellement en formation : "sans jeunes, les Cuma ne résisteront pas. Venez nous rejoindre". Et de rappeler l'importance du collectif en agriculture et donc des Cuma.

Alain Boudet vice-président et Régis Brun animateur ont présenté l’enquête et son objet ainsi que le groupe de jeunes lycéens qui a réalisé cette enquête à la demande de la FDCuma. Les 2 responsables ont salué le travail des jeunes regrettant toutefois que seules les classes agricoles aient été consultées. Les jeunes ont ensuite pris la parole pour synthétiser les résultats de cette étude.

D'emblée, ils ont noté que 30% des interrogés ne connaissaient pas le signe CUMA. Quant à savoir ce que représente une Cuma, les réponses abordent les notions d'entraide, de matériels achetés et utilisés en commun, d'embauche de salariés, d'économie, de la nécessité de bien s'entendre, de l'obligation de règles (entretien du matériel, calendrier de disponibilité, le matériel à rendre en temps et en lieu définis… Mais, comme l'ont souligné les responsables FDCUMA, cette enquête ne laisse apparaître nulle part les notions d'échanges, de convivialité. Et pourtant, dans la réalité, la Cuma est très souvent un espace de dialogue autour du métier mais pas que… et comme l'a souligné un intervenant dans la salle, "lors du confinement dû au Covid, la Cuma est resté le seul endroit où se retrouver entre agriculteurs".

Intérêt économique et social

Cette enquête a été lors de cette assemblée générale, le départ d'un débat pour réaffirmer tout l'intérêt du mouvement Cuma, d'un point de vue économique et notamment en cette période de très forte inflation, mais aussi social. Eymeric Barbier, président de la FRCUMA a adressé ses mots aux jeunes en particulier pour les inciter à rejoindre une Cuma à leur installation : "Tout est possible en commun, il ne faut se mettre aucune barrière" lance-t-il. Et de souligner l'importance du mélange des générations "on doit laisser la place aux jeunes, qui doivent aussi écouter la voix de l'expérience". Christophe Boissières a également précisé que "les Cuma sont sur tout un territoire", notion reprise par Philippe Boyer, président de la FDCoop, qui insiste sur le critère de "proximité" qui caractérise les Cuma alors que bon nombre d'autres coopératives se sont largement développées pour atteindre une échelle départementale, régionale, voire nationale ou internationale.

Yannick Fialip, président de la FDSEA, a replacé les Cuma au cœur de nos exploitations pour aider à faire face aux défis énergétique et climatique de demain.

La FDCUMA a bien compris l'enjeu pour les années à venir. À travers des formations auprès des jeunes agriculteurs, dans les lycées agricoles ou sur des exploitations, dans le cadre de journées de démonstrations de matériels… elle communique en direct avec les utilisateurs ou futurs utilisateurs de ces coopératives.

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