Individualiser les parcours pour les élèves qui en ont besoin
Mardi 2 septembre, jour de rentrée, le nouvel inspecteur d'académie a précisé les nouvelles dispositions en place depuis cette année, dont l'accompagnement personnalisé.
Frédéric Gilardot a fait sa rentrée. Le nouvel inspecteur d’académie du Cantal a tenu une première conférence de presse mardi dernier. L’occasion pour ce directeur départemental de l’éducation nationale de revenir sur les réformes engagées par le gouvernement et ses applications concrètes. En évoquant les “parcours individualisés pour ceux qui en ont besoin”, il a insisté sur les mesures mises en œuvre au profit des élèves en difficulté scolaire. Il rappelle que de récentes mesures gouvernementales permettent aux élèves de primaire de bénéficier de deux heures de soutien hebdomadaire. Quant à l’horaire, il est laissé à la libre appréciation de chaque école.
Pendant et hors le temps scolaire
L’inspecteur souligne aussi qu’un dispositif est en place durant quelques semaines de vacances scolaires : les stages de remise à niveau. Ils sont encadrés par des enseignants volontaires, payés en heures supplémentaires, la première semaine de juillet, la dernière d’août ou encore une semaine durant les vacances de Pâques. Un principe encore peu usité, mais que Frédéric Gilardot entend développer : “Il s’agit d’offrir les mêmes chances que ceux qui prennent des cours privés, mais là c’est entièrement pris en charge par l’éducation nationale”. Il se dit persuadé que les enseignants prendront rapidement conscience de l’intérêt de ces stages au bénéfice des élèves “qui rament un peu”. Dans les collèges aussi, des temps de soutien aux élèves en difficulté sont aménagés. Il s’agit d’un “accompagnement éducatif” de huit heures hebdomadaires, consacré à l’aide aux devoirs et au développement culturel et sportif. S’ajoute pour les collégiens qui se cherchent une orientation, la possibilité d’effectuer des séjours dans des lycées d’enseignement professionnel et des dispositifs relais (comme celui du centre social du Cap Blanc à Aurillac).
Aide aux personnes victimes de handicap
L’individualisation de l’accueil pédagogique prend également tout son sens auprès des jeunes handicapés. Dans le Cantal, 293 élèves entrent dans ce cadre. Frédéric Gilardot précise que 100 % des familles qui ont sollicité des auxiliaires de vie pour accompagner leur enfant l’ont obtenu. Enfin, un droit d’accueil pour tous impose une présence à l’école pour s’occuper des enfants les jours de grève. Des permanences seront donc assurées par des enseignants non grévistes, par des employés communaux (la collectivité étant indemnisée) ou des parents volontaires, sous la responsabilité unique de l’État.