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IBR : la certification obligatoire pour tous

Un arrêté ministériel en vigueur instaure de nouvelles règles pour la commercialisation des bovins et la prophylaxie.

La campagne de prophylaxie s'effectue avec de nouvelles règles.
La campagne de prophylaxie s'effectue avec de nouvelles règles.
© Bernard Griffoul

L’arrêté ministériel entré en vigueur le 1er octobre vise à éradiquer l’IBR à l’échéance de 2021. Pour atteindre cet objectif, les pouvoirs publics ont décidé d’attribuer un statut IBR à chaque élevage et de renforcer la surveillance et l’assainissement des élevages, avec notamment un contrôle plus strict des mouvements d’animaux.

Quatre qualifications d’élevage sont désormais possibles vis-à-vis de l’IBR : troupeau qualifié indemne, en cours de qualification (au moins une prophylaxie séronégative et aucun positif), en cours d’assainissement (avec des positifs vaccinés ou prophylaxie positive) et non-conformes (troupeaux qui ne suivent pas l’arrêté en termes de vaccination, de contrôles d’introduction, ou autres). En fonction de ce statut, l’exploitant sera soumis à différentes règles pour la prophylaxie et les ventes d’animaux.

Deux prises de sang pour un achat à un éleveur non qualifié indemne

Pour les mouvements d’animaux, dans le cas d’un achat à un élevage non qualifié indemne, une prise de sang sera nécessaire dans les quinze jours avant la vente, et une seconde devra être effectuée entre 15 et 30 jours après son arrivée chez l’acheteur pour s’assurer qu’elle soit est bien négative. Pour les achats chez un élevage qualifié indemne, une seule prise de sang sera obligatoire. Si un bovin est reconnu positif vacciné, seule une sortie vers un abattoir ou un atelier d’engraissement dérogatoire est possible. Les mouvements entre élevages sont proscrits.

La suite dans le Réveil Lozère, page 5, édition du 13 octobre 2016, numéro 1379.

Plus d’information auprès du GDS Lozère au 04 66 49 01 56.

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