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Foire d’Allanche : la demande et des cours de rentrée prévus à la hausse

L’exposition-vente de reproducteurs, organisée le 16 août par le comice salers du canton d’Allanche a confirmé la bonne santé des cours.

Plus d’animaux et de visiteurs que l’an passé parmi lesquels le député Alain Marleix.
Plus d’animaux et de visiteurs que l’an passé parmi lesquels le député Alain Marleix.
© C.F.
Pierre Maronne, président du comice salers du canton d’Allanche est formel : “Cette foire a toujours marqué le début des cours. C’est un baromètre. Avec celle de Brion, dans le Puy- de-Dôme, elle fait référence”. “Elle avait perdu des participants mais, grâce au comice, elle est remontée”, considère Philippe Deiber, animateur de la foire et président de la fête de l’Estive. “Nous travaillons ensemble avec le comice. C’est une foire séculaire et c’est grâce à elle que la gare d’Allanche présentait jadis le plus gros tonnage d’Auvergne de marchandises, explique-t-il. Avec de vrais volumes, elle faisait encore plus les cours… J’ai vu se vendre ici, au foirail d’Allanche, des bêtes à la lampe électrique avec la foire qui débutait le 15 avant midi et se terminait le 16 dans la nuit…. Il y a eu jusqu’à 3 000 bêtes…”.

Attirer les éleveurs

 

Aujourd’hui, ces chiffres sont loin mais reste pour le président le pari de faire venir les éleveurs : “Il n’y pas beaucoup de monde pour faire le travail de la ferme et de plus en plus de bêtes “sauvages” dans les allaitantes”, ce qui explique la participation. Cependant, “la manifestation que nous avons voulu faire évoluer vers une foire aux reproducteurs, a accueilli plus de bêtes et de visiteurs que les autres années”, constate Philippe Deiber. La foire reste “davantage une prise de contact que de transactions, mais témoigne de la vitalité du comice, de la race et de ses éleveurs qui sont des sélectionneurs, ce que nous avons voulu montrer ici”. Sachant aussi que “les bêtes se vendent plus à la ferme qu’à la foire”, la manifestation vise aussi et surtout à ce que les acheteurs s’adressent directement aux éleveurs. Notre souhait est que les acheteurs achètent de bonnes bêtes et surtout qu’ils reviennent”. La foire, outre les salers race pure, s’est ouverte aux croisés avec ce même esprit qualitatif : “Il faut aussi de la qualité et donc croiser de bons mâles avec de bonnes femelles. En outre, la femelle salers “race” sur le mâle salers. Inversement, c’est le mâle charolais qui “race” sur la femelle. Le croisement des deux traduit donc un phénomène hétérosis parfait”, estiment les deux hommes.

Sérénité des cours

 

Quant aux cours, même si personne ne souhaitait ce jour-là donner de chiffres, la tendance est claire : “Vu l’augmentation des cours l’automne dernier, on va assister, selon moi, à une nouvelle augmentation, au moins pour cet automne et à une demande assez importante, comparativement à l’an dernier où elle était faible en termes de reproducteurs salers”, estime Philippe Deiber pour qui “les cours et la demande, c’est reparti ! Sachant aussi que le vrai redémarrage s’est opéré l’automne dernier, grâce aux exportations vers le Maghreb et la Turquie”. “Hors Cantal, complète Pierre Maronne, nous avons une demande en hausse des salers, parallèlement aux troupeaux charolais de la Nièvre ou de la Saône-et-Loire”. Hors berceau, l’effectif en race pure salers aurait, selon lui, concrètement augmenté de 10 à 20 % ces dernières années.

 

 

Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.

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