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Face à l'inflation, les viandes limousines misent sur la com'

Limousin promotion, qui fédère neuf signes de qualité en viandes de boeuf, porc et agneau, va « renforcer » sa communication, notamment au Salon de l'agriculture.

Limousin promotion, qui fédère neuf signes de qualité en viandes de boeuf, porc et agneau, va « renforcer » sa communication, notamment au Salon de l'agriculture.
Limousin promotion, qui fédère neuf signes de qualité en viandes de boeuf, porc et agneau, va « renforcer » sa communication, notamment au Salon de l'agriculture.
© François d'Alteroche/Illustration

Alors que 2023 s'annonce « compliquée » en raison de l'inflation, Limousin promotion va « renforcer » sa communication, a annoncé cet organisme de défense et de gestion (ODG) qui chapeaute six Labels rouges et trois IGP (boeuf, veau, agneau et porc) lors d'une conférence de presse le 10 février. S'adressant au grand public et aux professionnels, les viandes limousines mettront notamment l'accent sur « l'alimentation équilibrée ». Elles accroîtront par ailleurs leur présence au Salon de l'agriculture (dans les halls 1 et 7.1). « La filière s'appuiera sur ses partenariats sportifs tels que ceux avec Eva Marsac, jeune triathlète, et l'équipe de cyclisme de l'UVL 87 », ainsi que sur le « réseau des diététiciens de l'interprofession » Interbev, précise un communiqué.
Le but de cette campagne ? Stimuler la consommation, alors que l'inflation provoque un « manque de différenciation dans les prix » payés aux éleveurs, remarque Jean-Marc Escure, le directeur de Limousin promotion. « Des animaux bien finis sont payés environ 5,70 EUR/kg, contre 5,3 à 5,40 EUR/kg pour des animaux non finis, et 4,80 EUR/kg pour des vaches laitières », déplore-t-il. Un faible différentiel qui « n'incite pas les éleveurs à finir leurs animaux », selon Jean-Marc Escure, qui craint « une standardisation de la viande qui ne favorise pas les produits de qualité ».
Cette flambée des prix à la production s'explique principalement par un manque d'animaux disponibles au niveau national, avec une décapitalisation aggravée en 2022. « Les distributeurs qui ne signeront pas de contrats n'auront pas de sécurité d'approvisionnement », rappelle Jean-Pierre Bonnet, président de Limousin promotion. Alors que les contrats sont obligatoires - avant même la loi Égalim 2 en ce qui concerne les Labels rouges - cet éleveur déplore le manque de « contrats avec une prise en compte significative des coûts de production ».

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