Aller au contenu principal

Evénément : 170 vaches laitières en concours les 18 et 19 avril à St Paulien

Les 18 et 19 avril, les plus belles vaches laitières du département se montreront à la halle du Chomeil à St Paulien.

De gauche à droite : Thierry Ravel, Jean-Paul Anthus, Michel Chouvier et Daniel Teissier.
De gauche à droite : Thierry Ravel, Jean-Paul Anthus, Michel Chouvier et Daniel Teissier.
© HLP

Samedi 18 et dimanche 19 avril, la halle du Chomeil de St Paulien accueillera une grande manifestation d'élevage avec la 4e édition des journées laitières.
Organisées par la Chambre d'Agriculture  en partenariat avec Codélia, Haute-Loire Conseil Elevage, le GDS 43 et les syndicats de races, les journées laitières rassembleront les plus belles vaches dans les 4 races laitières de notre département : montbéliardes, prim'holsteins, abondances et tarines. Au cours de ces deux journées, trois races (les montbéliardes, prim'holsteins et abondances)  seront en concours tandis que la tarine, dont les effectifs sont plus faibles dans notre département, sera en présentation.

Une grande championne par race
87 éleveurs accompagnés de un ou plusieurs animaux de leur élevage comptent dores et déjà participer à ces journées. Au total, ce seront 170 vaches qui défileront devant les juges et qui tenteront leur chance pour le titre convoité de grande championne dans chacune des races. Une belle aventure à suivre...
Outre ces concours qui permettront à tout un chacun de constater toute la compétence et la performance dont font preuve les éleveurs altiligériens sur le plan génétique, deux autres temps forts sont programmés au cours de ce week-end.

Deux autres temps forts
Samedi, un concours de jeunes meneurs inter-race sera ouvert à 20 jeunes (filles et garçons) entre 12 et 18 ans ; ces derniers seront jugés sur leurs aptitudes à présenter des vaches laitières ; une manière de donner envie aux nouvelles générations d'entrer dans le métier.
Le deuxième temps fort, la vente aux enchères de génisses, se déroulera dimanche après-midi.
Des génisses de haute valeur génétique, génotypées (avec index génomique) nées dans le département et dotées de garanties sanitaires irréprochables seront proposées à la vente. «Lors de la précédente édition des journées laitières qui se sont tenues à Coubon, cette vente un peu spectaculaire a beaucoup intéressé le public. Quelques animaux sont même partis à l'extérieur de la Haute-Loire, ce qui montre la valeur des animaux nés en Haute-Loire» a indiqué Michel Chouvier, président de l'EDE lors  de la présentation de l'événement à la presse. «La Haute-Loire est le premier département français en matière de génotypage et de sexage» a complété Jean-Paul Anthus, qui représentait le président de Codélia. Ces journées laitières sont avant tout professionnelles. Les éleveurs s'informent sur les progrès génétiques et se comparent entre eux par le biais des concours. Michel Chouvier perçoit ces concours comme des stimulants car «en montrant les meilleurs, on fait progresser les cheptels». Au grès des exposants (matériels...) et des stands de la Chambre d'agriculture et des partenaires de ces journées, les éleveurs pourront aussi trouver  toute sorte d'informations utiles à la conduite de leur troupeau. Codélia assurera une animation sur un pôle génétique tandis que Haute-Loire Conseil Elevage interviendra sur la traite avec les lactocorders et la remise des prix Topalim par race. Rappelons que le challenge Topalim récompense les élevages les plus performants en terme de conduite du troupeau et de l'alimentation.
Ces journées sont aussi l'occasion pour les éleveurs de partager un moment de convivialité et d'échanger sur leur  profession, leurs réussites, leurs problèmes et leurs projets.
En cette fin des quotas laitiers, Michel Chouvier regarde l'avenir avec optimisme. Persuadé que la production laitière française a un avenir, vue la demande croissante des pays asiatiques, les exploitations vont toutefois devoir s'adapter à la volatilité des prix sur le marché mondial. En ce qui concerne la Haute-Loire, la production laitière peut compter sur plusieurs atouts «une production fermière, la marque Mont Lait qui sécurise la production sur un territoire et des entreprises agro-alimentaires qui fabriquent des produits de qualité».


Véronique Gruber

Les plus lus

Une dame dans une pièce.
Hôpital d’Aurillac : “Je n’ai pas pour habitude d’abandonner”

Attaquée sur les réseaux sociaux puis lors du conseil municipal d’Aurillac, la directrice réagit.

Coureurs trailers en descente sur un chemin dans le brouillard.
Et si un Cantalien s’adjugeait l’UTPMA ?

Dans un ultra trail du Cantal (UTPMA) réputé pour sa technicité, sa variété et ses paysages, l’expérience du terrain pourrait…

Quel sera le futur de la Commanderie templière ?

La commanderie templière de Celles sort d’une longue léthargie grâce à la passion de Claude  et Bernadette Aguttes, ses…

Vautours : quatre veaux réduits à l'os dans les Monts du Cantal

Quatre veaux retrouvés à l'état de squelette dans deux estives attenantes des Monts du Cantal. Sur l'un d'eux, une soixantaine…

les quatre personnes de la famile Soule
À tire d’aile, 20 ans de diversification pour le Gaec des Tuyas Dorés

Depuis 20 ans, le Gaec des Tuyas Dorés à Saint-Poncy élève et commercialise des volailles en plus de son atelier de vaches…

Fondu de cloches !

Installé depuis peu dans le Cantal, Nicolas Schweiger y a retrouvé des airs de sa Suisse 
natale, mais surtout des…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière