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Équipé pour le triage des semences

Le triage des semences à la ferme est une pratique répandue en grandes cultures ou en élevage. En agriculture biologique, cette pratique revêt plusieurs intérêts. Témoignage de Jean-Charles Jocteur, céréalier bio et associé de la SARL Menajoc à Corbas.

Le triage des semences à la ferme est une pratique répandue en grandes cultures ou en élevage. En agriculture biologique, cette pratique revêt plusieurs intérêts. Témoignage de Jean-Charles Jocteur, céréalier bio et associé de la SARL Menajoc à Corbas.
Le triage des semences à la ferme est une pratique répandue en grandes cultures ou en élevage. En agriculture biologique, cette pratique revêt plusieurs intérêts. Témoignage de Jean-Charles Jocteur, céréalier bio et associé de la SARL Menajoc à Corbas.
© Emmanuelle Perrussel

Malgré une production de semences biologiques de grandes cultures en hausse, la difficulté d’approvisionnement en variétés adaptées et des prix trop élevés sont constatés. C’est ce qu’a révélé une étude publiée par le Gnis (interprofession des semences et plants) en 2013. Dans ce contexte, de plus en plus d’agriculteurs, notamment en agriculture biologique, font le choix de produire eux-mêmes leurs semences. C’est le cas des associés de la SARL Menajoc à Corbas : Jean-Charles Jocteur et Sébastien Maldera. En agriculture biologique (AB) depuis onze ans, la SARL Menajoc est spécialisée dans la production de blé, orge, triticale, soja, colza, sorgho avec de petites surfaces de pois chiches et de lentilles. Elle compte aussi des prairies de luzerne et de trèfle. Les productions céréalières sont vendues au Moulin Marion et à Bio-Agri. Une partie du blé est également transformée à la ferme en pain par Sébastien Maldera et sont ensuite vendus en direct sur les marchés et en Amap.
« Le triage des semences à la ferme a démarré lors du passage à l’AB. Nos objectifs sont d’avoir un joli grain, propre (sans mauvaises herbes, cailloux, insectes…). Économiquement, c’est intéressant car acheter des semences bio est onéreux. Par exemple, sur 1 000 € la tonne de blé, on gagne environ la moitié », note Jean-Charles Jocteur.

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