Aller au contenu principal

EQUINS : Tensions autour de la gestion des concours officiels

Le syndicat des éleveurs de chevaux de Haute-Loire a dressé le bilan de ses activités le 27 février dernier à Chaspuzac.

Le syndicat s’est montré contre la politique conduite par la SFET dans la gestion des concours.
Le syndicat s’est montré contre la politique conduite par la SFET dans la gestion des concours.
© HLP

«Une année 2014 pleine d’embûches, de travail et de difficultés pour réussir nos concours... Nous avons réussi ensemble à maintenir nos 7 concours officiels, nos 2 concours des étalons et nos 3 concours communaux, que d’inquiétude et d’incompréhension» c’est ainsi que le président du syndicat des éleveurs de chevaux, Yves Jouve, a résumé l’année écoulée. Ces difficultés et inquiétudes auxquelles Yves Jouve fait allusion sont en lien avec le changement de gestionnaire des concours d'élevage et des primes qui y sont associées ; à partir de 2014, la SFET (Société Française des Equidés de Travail) a pris en charge la gestion des concours en remplacement des Haras nationaux. La SFET regroupe 3 fédérations : France Trait dont fait partie le syndicat équins de Haute-Loire, France Ânes et Mulets et la fédération des Chevaux de Territoire. Or, une scission a eu lieu au sein de la SFET. Suite à des problèmes relationnels, France Trait a quitté la SFET mi-février.


Politique suicidaire

Yves Jouves a qualifié la politique conduite par la SFET de «suicidaire» : «nos organismes nationaux ne nous ont pas facilité la tâche en changeant sans cesse de position». Le syndicat a dû faire face à une accumulation de frais supplémentaires : «les frais d’inscription aux concours officiels, supportés par le syndicat, ont été portés de 10 € par jument et étalon à 20 € en cours d’année. Le syndicat a aussi dû régler des frais de haras (600 €), des frais vétérinaires (600 €), puisque la présence d’un vétérinaire sur les lieux des concours était exigée, ainsi que des frais de secrétariat bien supérieurs. La SFET nous avait promis de prendre en charge 80% de ces surcoûts. Or, nous n’avons rien vu venir!» explique le président excédé. L’accumulation de frais supplémentaires a eu un impact sur le bilan financier du syndicat qui affiche un déficit de 1500 € pour l’exercice 2014. Malgré ce contexte difficile, les concours ont bien eu lieu et les éleveurs n’ont pas perdu leur motivation ; 178 animaux ont ,été présentés aux concours officiels contre 190 en 2013. En décembre 2014, le syndicat a même innové en proposant, avec l’association nationale de chevaux de trait comtois, une formation de juge modèles et allures destinée aux jeunes du département. Les 11 personnes de moins de 40 ans qui se sont formées pourront désormais intervenir en tant que juge dans, les concours 2015. Le syndicat souhaite renouveler cette formation à l’avenir.

VÉRONIQUE GRUBER

Les plus lus

Nicolas Peny (au centre) a ouvert les portes de son exploitation aux agents de l'OFB en formation.
Les agents de l'OFB ont désormais l'obligation de se former à la découverte de l'agriculture

Une quinzaine d'agents de l'OFB AuRA a suivi une formation de trois jours pour en apprendre davantage sur le monde agricole,…

Des personnes regardent l'agricultrice donner à manger à ses vaches
Diversification, le plaisir de faire visiter sa ferme

Quelles sont les motivations d’Alexandra Berthon à faire visiter sa ferme ? Tel était le sujet d’une visite au Gaec du Mont…

vue aérienne de terres agricoles
Fermages 2025, l’évolution des méthodes de calcul

Propriétaires bailleurs et fermiers doivent redoubler d’attention : le calcul des fermages évolue. Longtemps limité à l’…

Famille de concessionnaire FENDT devant les tracteurs de sa concession.
Jeanne Monreysse poursuit l’aventure familiale

Avec Jeanne Monreysse, une nouvelle génération rejoint le siège du concessionnaire FENDT du Cantal. 

Géobiologie : rétablir les bonnes ondes en élevage

Loin des idées reçues, la géobiologie s’impose à nouveau comme un appui pour prévenir stress, baisse de production et…

Deux nouvelles attaques de loup dans le Puy-de-Dôme, une troisième en cours d'analyse

Alors que le département accusait une seule attaque où la responsabilité du loup n'est pas écartée, deux autres viennent s'…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière