Aller au contenu principal

En montbéliarde, « on peut valoriser les deux productions »

Dans la famille Peytavin, c’est la fille, Ludivine, qui assure les concours « depuis son plus jeune âge ». Et passe cette année dans la cour des grands, en conduisant Sagesse sur le ring le 12 avril, lors des Miss laitières qui se dérouleront à Aumont-Aubrac.

Ludivine et Lionel Peytavin se préparent aux miss laitières
Ludivine et Lionel Peytavin se préparent aux miss laitières
© Marion Ghibaudo

Si le papa, Lionel Peytavin, installé au MasPouget (Allenc) en exploitant individuel depuis mai 1999, participe aux miss laitières « d’abord pour le plaisir de passer une journée avec d’autres éleveurs, d’échanger, et de voir la belle évolution des animaux des élevages lozériens », Ludivine Peytavin, élève de première STAV au lycée agricole de Saint-Chély-d’Apcher s’y rend pour concourir et parce qu’elle « aime la compétition ». « Ludivine participe depuis qu’elle est en CE2, d’abord via le concours des jeunes meneurs », une tradition lors des journées laitières. Et qui, sourit fièrement Lionel Peytavin, permet « de transmettre le virus des concours dès le plus jeune âge ».

La montbéliarde, une race complète

Sur la ferme familiale qui compte sa troisième génération avec Lionel Peytavin, la montbéliarde a trouvé sa place. « À l’époque, on faisait des allaitantes croisées », explique l’éleveur. À son installation, l’agriculteur a décidé de se spécialiser sur la montbéliarde en filière laitière. Mais l’intérêt de cette race, selon ce dernier, réside dans ses qualités autant laitières qu’allaitantes. « C’est aussi la race qui a le plus évolué ces dernières années, autant en morphologie qu’en mamelle. Il y a eu un grand pas en avant dans le département » salue l’éleveur. Une amélioration qu’il attribue aussi en partie « aux jeunes générations passionnées, qui reprennent peu à peu le flambeau et qui poussent à l’amélioration ». Pour Lionel Peytavin, la montbéliarde est « très adaptée aux structures que l’on a en Lozère, et est capable d’évoluer en fonction du mode de conduite de l’élevage choisi. Et dont la partie production laitière continue de progresser tout en étant intéressante pour la partie bouchère ». Une valorisation double dont l’exploitation a su tirer parti puisque Lionel Peytain livre son lait à Sodiaal « depuis ses débuts », et élève aussi moins d’une dizaine de génisses de boucherie par an, au sein de son troupeau de 40 laitières.

Sagesse, une « belle représentante »

Au-delà du troupeau, participer aux miss laitières est le rendez-vous de l’année pour les Peytavin : « on n’a manqué le concours que trois fois depuis 2002 », souligne l’éleveur. Et Ludivine, elle, se prépare à mener Sagesse, « une belle bête dans le troupeau, qui a du caractère mais reste docile », sourit la jeune femme. Cette dernière souhaite d’ailleurs « faire plus de concours », si elle peut. Et si la filière laitière la passionne pour son côté « technique et rigoureux », elle a aussi d’autres projets à mener : « je vais continuer en BTS ME, puis tenter des études de vétérinaire ou une licence pour devenir technicienne laitière », énumère-t-elle.
En attendant, elle a commencé à s’atteler à la préparation de Sagesse pour le concours, dans la cour de la ferme. L’attacher, la conduire, l’habituer au bruit… Autant de points que Ludivine Peytavin travaille avec sérieux en attendant le grand jour sur le ring, le 12 avril.
 

Les plus lus

Claude Aguttes présente la statue de la vierge.
Le mobilier du château du Sailhant sera vendu aux enchères

La maison Aguttes s’occupe de la vente aux enchères du mobilier du château du Sailhant sur la commune d’Andelat. Une vierge du…

Coureurs trailers en descente sur un chemin dans le brouillard.
Et si un Cantalien s’adjugeait l’UTPMA ?

Dans un ultra trail du Cantal (UTPMA) réputé pour sa technicité, sa variété et ses paysages, l’expérience du terrain pourrait…

Quel sera le futur de la Commanderie templière ?

La commanderie templière de Celles sort d’une longue léthargie grâce à la passion de Claude  et Bernadette Aguttes, ses…

Sellière bourrelière au travail, martele les rivets d'un licol de cuir
“Les vaches seront bien gardées” : Léa Rigal, sellière bourrelière, reprend le licol en main

Il y a tout juste un an, à la fête des cloches et des sonnailles de Cheylade, Léa Rigal croise Jean-Claude Freyssinier,…

Fondu de cloches !

Installé depuis peu dans le Cantal, Nicolas Schweiger y a retrouvé des airs de sa Suisse 
natale, mais surtout des…

dégâts grêle
10 jours après l'orage, conséquences en cascades pour les agriculteurs du Livradois

Après qu'une pluie de grêlons d'un diamètre de 12 cm ait frappé une dizaine de communes des environs de Bertignat,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière