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Duo Lozère reçoit la certification RSE

Le 26 février, au Malzieu-Ville, Duo Lozère a reçu sa certification RSE, l’aboutissement d’un long cheminement de près de quatre ans.
 

Le gérant, Jean-Pierre Julien, présente les résultats de leur travail RSE
Le gérant, Jean-Pierre Julien, présente les résultats de leur travail RSE
© Marion Ghibaudo

La responsabilité sociétale des entreprises (RSE), ou responsabilité sociale des entreprises, est définie par la Commission européenne comme « la responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société ». En d’autres termes, la RSE désigne la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable.
Une entreprise qui pratique la RSE va donc chercher à avoir un impact positif sur la société tout en étant économiquement viable. Le périmètre de la RSE tourne autour de sept thématiques centrales : la gouvernance de l’organisation, les droits de l’homme, les relations et conditions de travail, l’environnement, la loyauté des pratiques, les questions relatives aux consommateurs, les communautés et le développement local. Toutes les entreprises peuvent mettre en œuvre une démarche RSE, et ce quelle que soit leur taille, leur forme juridique ou leur secteur d’activité. Le label Engagé RSE est le label de référence aujourd’hui pour évaluer la maturité des démarches RSE des organisations sur la base de l’ISO 26000. Le label Engagé RSE s’adresse à tous les types d’organisations (entreprises, associations ou territoire) et quelle que soit la maturité en RSE, la taille de l’entité ou le secteur d’activité.

Faire progresser l’entreprise

Des notions qui tiennent à cœur de l’entreprise Duo Lozère depuis sa reprise en 2012 par son gérant actuel, Jean-Pierre Julien. C’est en 2020 que toutes ces notions se retrouvent véritablement au cœur de la stratégie d’entreprise de Duo Lozère, alors que de nouveaux projets émergent pour la petite laiterie lozérienne qui souhaite étendre son activité. En même temps qu’il recherche de nouveaux locaux, plus grand pour plus de production future, le gérant réfléchit à son organisation interne. « En 2012, nous avons commencé avec quatre salariés, en 2022, nous en sommes à 20. En 2029, nous aimerions être à 25-30 salariés ». Une progression salariale aussi permise par l’emménagement, prévu début 2026 au plus tard au Malzieu-Ville, dans les infrastructures achetées à Sodiaal, anciennement les Fromageries Occitanes. Et le chiffre d’affaires de l’entreprise devrait suivre la même progression : de 200 000 euros en 2012 à 3,5 millions d’euros en 2024 et une projection prévue à 6 millions d’euros en 2029.
Avec une progression tout autant espérée de la collecte de lait et du tonnage transformé : de 790 000 litres de lait en 2012 à 1 312 384 en 2024 et 3 982 084 en 2029.
Le tout se fait grâce aux éleveurs engagés dans la démarche : de 9 en 2024 à 15 espérés en 2029. « L’appel est lancé à tous les producteurs qui souhaitent nous rejoindre, nous avons de la marge », a souligné Jean-Pierre Julien.
Quant à la production en bio, elle était à zéro en 2012, 6 % en 2024, et une augmentation projetée à 30 % en 2029. « On note un fort intérêt, notamment en restauration collective, pour les produits bio et locaux. Donc, malgré la crise, on va continuer à se développer », a détaillé le gérant de Duo Lozère.

Confort de travail et revalorisation

« Avec 66 % de turn-over actuellement à Duo Lozère, on ne peut pas être satisfait », a détaillé Jean-Pierre Julien. Un pourcentage élevé qu’il explique par des conditions de travail compliquées par le manque de place et le manque de mécanisation des tâches les plus répétitives. Si en 2012 les locaux du causse de Mende suffisaient pour la production, avec de la place pour que chacun puisse travailler confortablement, aujourd’hui, ce n’est plus possible. « Celui qui emballe les pots de yaourts dans des cartons, par exemple, il est dehors, sous un tunnel, à faire toujours les mêmes gestes pendant des heures », a expliqué le gérant de Duo Lozère. 
L’achat des locaux au Malzieu-Ville a donc permis de repenser toute la chaîne de production et d’introduire un certain degré de mécanisation pour les tâches les plus ingrates.
 

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