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Des tirs de défense autorisés par la préfecture de Lozère

Alors que le nombre d'attaques recensées sur la Lozère pour le mois de juillet continue d'augmenter (une dizaine comptabilisée au 30 juillet), le secrétaire général de la préfecture, Thomas Odinot, a tenu les engagements esquissés lors de la rencontre du samedi 24 juillet avec des éleveurs affichant leur ras-le-bol face une situation jugée « injuste et intenable ».

Alors que le nombre d'attaques recensées sur la Lozère pour le mois de juillet continue d'augmenter (une dizaine comptabilisée au 30 juillet), le secrétaire général de la préfecture, Thomas Odinot, a tenu les engagements esquissés lors de la rencontre du samedi 24 juillet avec des éleveurs affichant leur ras-le-bol face une situation jugée « injuste et intenable ».
Alors que le nombre d'attaques recensées sur la Lozère pour le mois de juillet continue d'augmenter (une dizaine comptabilisée au 30 juillet), le secrétaire général de la préfecture, Thomas Odinot, a tenu les engagements esquissés lors de la rencontre du samedi 24 juillet avec des éleveurs affichant leur ras-le-bol face une situation jugée « injuste et intenable ».
© Dominique Hommel - Parlement européen/Illustration

Si certaines des attaques récemment signalées sur des troupeaux de brebis en Lozère sont toujours en cours d'analyse, le sentiment des agriculteurs est tout autre et pointe un seul coupable : le loup.
Un (ou plusieurs) loups dont les nombreuses attaques récentes - soulignant un changement d'attitude par rapport aux années précédentes où les attaques étaient plus espacées - ont exaspéré les éleveurs touchés et les organisations syndicales.
« On ne sait plus quoi faire » avait avancé Jean-Luc Boulet, exploitant sur le causse de Sauveterre et touché par une attaque lors de la rencontre du 24 juillet. « Le loup, on n'en veut pas », avaient affirmé les agriculteurs présents ce jour là.
Lundi 26 juillet lors d'une réunion à la préfecture, la FDSEA et les JA ont d'ailleurs renouvelé leur demande « à pouvoir prélever un loup en Lozère », ce qui n'avait jamais été fait jusqu'à présent.
Suite à ces rencontres, le secrétaire général avait promis d'avancer rapidement sur ce dossier et a publié des arrêtés préfectoraux, dès le 30 juillet, autorisant des agriculteurs à des tirs de défense : au total, sept éleveurs ont obtenu ces autorisations de tirs ; six d'entre eux ont eu des autorisations de défense simple et un éleveur a eu droit à des tirs de défense renforcée (pour obtenir des tirs de défense renforcée, il faut que « le troupeau ait subi au moins trois attaques successives dans les 12 mois précédant la demande de dérogation », entre autres critères).
De plus, les lieutenants de louveterie devraient rapidement être déployés sur le terrain pour soutenir les éleveurs, bien qu'aucune date n'ait été confirmée pour l'instant.

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