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Déchiq’bois se lance dans la plaquette industrielle

La Cuma Déchiq’bois s’est dotée d’un nouveau broyeur, plus puissant, pour faire face à la demande croissante de plaquettes.

Le Bieber 78 offre un rendement impressionnant de 100 m3 par heure.
Le Bieber 78 offre un rendement impressionnant de 100 m3 par heure.
© C.Dubarry

Créée en 2006 avec cinq adhérents, la Cuma Déchiq’bois dirigée par Didier Lacoste en compte aujour-d’hui 56, dont environ 45 agriculteurs, des exploitants forestiers, des scieries et la coopérative Unisylva. Jusqu’ici, Déchiq’bois était capable de produire suffisamment de plaquettes pour ses membres et même d’en revendre les excédents à de petites mairies ou à des organismes tels que la ferme pédagogique d’Omps ou des maisons de retraite par le biais de son GIE(1) commercial. Près de huit ans après l’acquisition de son Bieber 7, elle vient d’investir dans un nouveau broyeur afin de suivre l’évolution du marché et d’étendre ses activités. “Nous avons un projet de chauffage sur la ville d’Aurillac, un autre à Vic-sur-Cère, et un autre encore à Salers, d’où notre besoin d’augmenter les volumes de production”, confirme Didier Lacoste qui explique par ailleurs que “les chaudières sont de plus en plus imposantes et la demande s’oriente vers des plaquettes plus grosses que celles que nous étions capables de proposer”.



Des plaquettes de 8 cm2


L’énorme Bieber 78 dont la Cuma s’est dotée pour la somme de 245 000 euros permet de répondre à ces deux objectifs. Cette déchiqueteuse, conçue en Autriche  par  Eschlböck  et importée en France par la société Nidal, offre un rendement de 100m3 par heure mais elle est également capable de produire aussi bien des plaquettes de petites tailles que des plaquettes industrielles de 8 cm2. Une telle puissance pose cependant quelques problèmes comme a pu s’en apercevoir Didier Lacoste : “En fait, cette machine est tellement puissante que notre tracteur de 180 chevaux ne suffit plus à la faire fonctionner. Quand on l’a mise en route la semaine dernière, on a rapidement constaté qu’il était à la peine et débrayait trop souvent.” En attendant de s’en procurer un autre, la Cuma a fait appel à la SARL Quiers, concessionnaire  New-Holland à Ladinhac, qui a accepté de  lui prêter gracieusement un engin de remplacement équipé de toutes les commandes nécessaires. Il faut également apprendre à faire fonctionner la déchiqueteuse correctement, ce qui, outre la formation dispensée par l’importateur français, nécessitera certainement encore quelques semaines d’entraînement.


(1) Groupement d’intérêt économique.


Droits de reproduction et de diffusion réservés.

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