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CONGRÈS FDSEA : «Je veux que les agriculteurs retrouvent de la fierté à exercer leur métier»

Le président Yannick Fialip donne rendez-vous à tous les adhérents de la FDSEA, mardi 14 mars à St Germain Laprade, dès 9h.

Yannick Fialip à gauche, président de la FDSEA43 : «Oui, le travail syndical a payé. On s’est battu pour obtenir des soutiens exceptionnels et pour faire baisser les charges.
Et ces mesures ont permis d’amortir les effets de
la crise économique».
Yannick Fialip à gauche, président de la FDSEA43 : «Oui, le travail syndical a payé. On s’est battu pour obtenir des soutiens exceptionnels et pour faire baisser les charges.
Et ces mesures ont permis d’amortir les effets de
la crise économique».
© HLP

Le president de la FDSEA de Haute-Loire veut rester optimiste. A une semaine de l’ouverture du 71 ème Congres, Yannick Fialip nous a donne quelques pistes de reflexion sur lesquelles il a bati son rapport d’orientation intitule «L’agriculture, une solution d’avenir».

Bien que tout a fait conscient des difficultes que traverse le monde agricole, il n’en est pas moins resolu a regarder vers demain. «Je veux que les agriculteurs retrouvent de la fierte a exercer leur metier» lance-t-il, et ce sur plusieurs axes. Sur un plan economique, le president de la FDSEA note que «malgre cette annee tres difficile, les agriculteurs ont su gerer leurs charges, tout en etant professionnels en terme de qualite dans leur travail et sur leurs produits». Les chiffres donnes par Cerfrance montrent en effet, que les revenus 2016 n’ont pas baisse voire tres legerement augmente. «Et ces resultats, on les doit au

travail des agriculteurs sur leurs exploitations, mais aussi a l’implication des adherents de la FDSEA. Oui, le travail syndical a paye. On s’est battu pour obtenir des soutiens exceptionnels et pour

faire baisser les charges. Et ces mesures ont permis d’amortir les effets de la crise economique» insiste-t-il.

L’Etat nous controle, il doit nous defendre»


Dans la pratique de leur metier, les agriculteurs de Haute-Loire peuvent aussi etre fiers. Le president donne pour preuve : «Tous les produits qui sortent de l’exploitation sont analyses, controles, et 100 % de ces produits correspondent aux normes françaises et europeennes». Selon les chiffres officiels, tous les ans 20 a 25 % des agriculteurs sont controles en Haute-Loire, ce qui revient a un controle tous les 4 ans. Controle pour les aides PAC, la conditionnalite, l’environnement... Et tres peu d’anomalies sont constatees». Au vu de ces donnees, Yannick Fialip demande «au Prefet, et a travers lui a l’Etat, de defendre les agriculteurs attaques regulierement sur leurs pratiques». Et d’ajouter: «L’Etat nous controle, il connait nos bonnes pratiques. Il doit communiquer pour retablir la realite de l’agriculture française. Bien sur, les agriculteurs eux-aussi doivent communiquer. Ils le font deja a travers l’ouverture de leurs fermes, et doivent poursuivre leurs efforts dans ce sens». Enfin l’agriculteur peut aussi mettre en avant son role economique dans un territoire difficile, «c’est un maillon essentiel dans le developpement durable». Il a «un role d’amenageur du territoire», et c’est sur lui que reposent la dynamique et la perennite des industries agro-alimentaires, des entreprises d’agro-equipements, des services... L’agriculture, et particulierement dans des zones de montagne comme la notre, est garante d’un paysage ouvert. Et le president de rebondir sur le passage du Tour de France, sur trois jours en juillet prochain, un evenement pour notre departement : «nos paysages ouverts et varies ne sont certainement pas etrangers a ce qu’un tel evenement reste trois jours chez nous».

En bref, le message du president de la FDSEA est clair : «Servons nous de nos points forts pour nous defendre».

SUZANNE MARION

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