Aller au contenu principal

RENCONTRE
Choc des cultures sur les terres de Limagne

Deux agriculteurs du Burkina Faso ont visité l'exploitation de Nicolas Chatard, président des Jeunes Agriculteurs du Puy-de-Dôme suite à des échanges sur le stand des JA au Sommet de l'élevage.

Deux jeunes agriculteurs burkinabés, accompagnés par l'AFDI, ont visité l'exploitation agricole de Nicolas Chatard, président de JA 63.
Deux jeunes agriculteurs burkinabés, accompagnés par l'AFDI, ont visité l'exploitation agricole de Nicolas Chatard, président de JA 63.
© DR

Deux jeunes agriculteurs du Burkina Faso, accompagnés par l’AFDI ( Agriculteurs Français et Développement International, une association de solidarité agricole internationale NDLR), ont visité le 11 octobre dernier, l'exploitation de Nicolas Chatard, président des Jeunes Agriculteurs du Puy-de-Dôme. Ce genre de rencontre est un moment privilégié pour partager les positions syndicales des jeunes, échanger sur les astuces pour fédérer au sein des structures et sur les dispositifs et projets, que les deux syndicats agricoles, ont pu respectivement créer dans ces deux pays (avantages pour les nouveaux installés).

La mécanisation fait défaut au Burkina Faso

Au Burkina Faso, la mécanisation des cultures est encore rare. Le matériel nécessaire est manquant et c’est principalement pour cette raison que les cultures restent manuelles. Le coût horaire journalier d’un salarié est faible et le coût mensuel du salariat agricole est généralement de 22€. Au Burkina Faso, 150€ équivaut à trois SMIC.
Le climat est également bien différent : chaud avec des pluies réparties d’avril-mai à fin octobre . Il est impossible d'envisager là-bas, la production des traditionnelles cultures d’automne françaises.  Les pratiques de vente sont également bien différentes, car concernant l’élevage, tous les échanges se font à l’œil (rien n’est pesé).

L'installation, une toute autre problématique

Installer des jeunes est également un enjeu majeur au Burkina Faso où le foncier est rare. Les hommes travaillent toute leur vie (il n’y a pas de retraite) et les terres sont transmises de génération en génération. Le travail se fait donc très majoritairement en famille et ce sont généralement les aînés qui reprennent les fermes. L'installation hors cadre familial est donc très difficile.
De plus, le remboursement des emprunts doit débuter dès le premier mois de l’installation contrairement à la France où un délai est possible. Cette obligation freine considérablement les nouvelles installations puisque les personnes nouvellement installées doivent disposer de la trésorerie nécessaire très rapidement.

Les plus lus

Coureurs trailers en descente sur un chemin dans le brouillard.
Et si un Cantalien s’adjugeait l’UTPMA ?

Dans un ultra trail du Cantal (UTPMA) réputé pour sa technicité, sa variété et ses paysages, l’expérience du terrain pourrait…

Quel sera le futur de la Commanderie templière ?

La commanderie templière de Celles sort d’une longue léthargie grâce à la passion de Claude  et Bernadette Aguttes, ses…

Vautours : quatre veaux réduits à l'os dans les Monts du Cantal

Quatre veaux retrouvés à l'état de squelette dans deux estives attenantes des Monts du Cantal. Sur l'un d'eux, une soixantaine…

les quatre personnes de la famile Soule
À tire d’aile, 20 ans de diversification pour le Gaec des Tuyas Dorés

Depuis 20 ans, le Gaec des Tuyas Dorés à Saint-Poncy élève et commercialise des volailles en plus de son atelier de vaches…

Fondu de cloches !

Installé depuis peu dans le Cantal, Nicolas Schweiger y a retrouvé des airs de sa Suisse 
natale, mais surtout des…

dégâts grêle
10 jours après l'orage, conséquences en cascades pour les agriculteurs du Livradois

Après qu'une pluie de grêlons d'un diamètre de 12 cm ait frappé une dizaine de communes des environs de Bertignat,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière