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« On cherche toujours l’accouplement parfait »

Installée depuis 1990 sur la commune des Monts Verts, Élisabeth Trincal est à la tête d’un troupeau de 32 vaches montbéliardes. Éleveuse passionnée, son travail s’est vu récompensé par le recrutement à la station de donneuses d’Umotest de Jonquille, fille de Brink avec Groseille, née dans son élevage.

Jonquille est la première génisse montbéliarde du département à avoir intégré la station Umotest.
Jonquille est la première génisse montbéliarde du département à avoir intégré la station Umotest.
© DR

Élisabeth Trincal n’en fait pas de mystère. Pour elle, le contrôle laitier et l’insémination ont fait énormément progresser les résultats de son troupeau. « La moyenne technique est de 6 700 kg en 2014, avec un taux protéique de 32 et un taux butyreux de 39. La maîtrise de la ration des laitières et l’optimisation de mes ressources me permettent d’exploiter le potentiel génétique du troupeau », précise l’éleveuse. Les objectifs de sélection visent à conforter le TP et à maintenir le potentiel laitier et la conformation. L’accent est mis sur la mamelle et la solidité au travers du bassin et des aplombs. « Nous sommes en étable entravée et nos vaches marchent pour aller au pâturage, elles ont donc besoin de se déplacer sans problème. On ne recherche pas forcément de très grosses vaches mais des animaux solides qui vieilliront », confie Élisabeth Trincal. Brac, Bois le vin, Nikos, Redon ou Joblandin font partie des taureaux qui ont laissé leur empreinte dans le troupeau. « Leurs filles ont bien évolué et ont bien vieilli. Elles sont remarquables par leur production et leur morphologie. » Le plan d’accouplements est une étroite collaboration entre l’éleveur, le contrôleur laitier, Franck Villevieille, et Patrice Privat, inséminateur à Lozère insémination. Pour la campagne 2015-2016, une dizaine d’accouplements sont réalisés en race pure et le reste avec des taureaux d’IA du programme Charolais excellence. « Le catalogue de la coopérative est très diversifié. Cette année, cinq IA ont été faites avec de la semence sexée, remarquent les deux techniciens. Les accouplements sont réalisés au début du mois de septembre avec l’éleveur. Grâce au logiciel PAM et en connaissant bien les familles de vaches, il nous faut un après-midi pour accoupler l’ensemble du cheptel. On cherche toujours l’accouplement parfait. » Chaque année, plusieurs accouplements sont réalisés par le technicien Midatest - Umotest, Cédric Castanet, dans le cadre du schéma de sélection.

La suite dans le Réveil Lozère, page 5, édition du 21 avril 2016, numéro 1356.

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