Aller au contenu principal

SALON DE L'AGRICULTURE
CGA : Les éleveurs bovins puydômois en route vers Paris

Cette semaine, c'est le grand départ pour les éleveurs bovins sélectionnés au concours général agricole, qui se déroule du 24 février au 3 mars à Paris. Découvrez les candidats qui porteront les couleurs du Puy-de-Dôme.

Une vache Brune, une Salers, et un taureau Charolais.
Cette année, le Puy-de-Dôme sera représenté par cinq éleveurs et six vaches et taureaux durant le concours général agricole du Salon international de l'Agriculture 2024. Découvrez leurs identités à la veille du grand départ !
© DR

Cette année, les élevages puydômois Prim'Holstein, Charolais, Brune et Salers seront bien représentés lors du Salon international de l'Agriculture, qui se tiendra à Paris du 24 février au 3 mars. À la veille du grand départ, découvrez les cinq éleveurs qui porteront les couleurs du département !


Sheeva et Mahou, les Prim'Holstein

Un vache laitière Prix Holstein sur une aire paillée.

 

 

 

Cette année, deux Prim'Holstein puydômoises participeront à la compétition. En section 1ère lactation, Mélodie Sheeva sera présentée par Maxime Faure, éleveur et producteur de fromage AOP Fourme d'Ambert sur la commune de Gelles. Installé en Gaec avec son frère Fabrice depuis 2011, l'éleveur féru de concours se réjouit d'avoir été sélectionné au SIA, après pusieurs inscriptions infructueuses les années précédentes. « Nous sommes heureux d’avoir un animal sélectionné au CGA ! La concurrence s'annonce rude face aux autres régions, mais le simple fait de participer est une grande fierté pour nous » confie l'éleveur. 

 

 

 

Une vache laitière Prix Holstein présentée lors d'un concours.

 

 

Maxime n'est pas le seul à mettre le cap vers Paris : Nicolas Falgoux du Gaec de la Plaine, à Chastreix, montera avec Sancy Mahou, pour la section 5ème lactation. « Elle a déjà participé deux fois au salon, en 2022 et 2023, et gagné deux fois un 1er prix au Sommet de l'élevage » détaille l'habitué des rings. Une expérience précieuse, que Nicolas a volontiers partagé avec son confrère Maxime Faure, pendant la période de préparation. Ce dernier devrait d'ailleurs lui rendre la pareille lors du concours puisque, Nicolas s'étant blessé à l'épaule, il ne pourra vraisemblablement pas assurer seul la présentation de Mahou. 
 

 


Starlette, la Brune

Une jeune éleveuse tient une vache brune au collet, dans une prairie vallonée.

 

Côté Brune, c'est Justine Fartaria, salariée au Gaec de l'Oiseau à Chambon-sur-Lac, qui représentera le Puy-de-Dôme avec Starlette. « C'est la première vache avec laquelle j'ai concouru ! Elle avait été sacrée grande championne génisse aux concours des Miss Gelles en 2022» se rappelle Justine. « Quand j'ai vu son nom sur la liste des sélectionnées, je n'y croyais pas ! ». Sa première participation au concours général agricole représente un bel aboutissement pour la jeune éleveuse, qui enchaîne les concours depuis deux ans avec brio. 

 


Trianon et Talent, les Charolais

 

Un taureau charolais présenté par deux éleveur lors d'un concours, avec des drapeaux Région Auvergne Rhône Alpes et Crédit Agricole.

Deux mâles Charolais de deux ans, Trianon et Talent, seront présentés sur le ring du CGA par Clément Mazet, éleveur du Gaec Garde-Mazet-Chaffraix à Condat-en-Combrailles. Trianon, acheté il y a un an et demi à l'élevage Bonnichon-Lemasson, a déjà remporté plusieurs premiers prix, notamment lors du concours national de Lignières en 2023 ou encore durant le concours de Saint-Gervais-d'Auvergne. Quant aux éleveurs, « c'est la 4ème année de suite que nous nous rendons à Paris. Nous sommes moins stressés que les premières fois mais nous continuons de préparer nos bêtes du mieux que nous pouvons ! »

 


Plombade, la Salers

Une vache robe acajou, avec une cloche autour du cou, à l'extérieur.

Une dernière race représentera la filière bovine du département lors du salon : la Salers. Et c'est un nom bien connu qui en aura la charge, puisqu'il s'agit du Gaec Van Simmertier, qui avait vu sa vache Ovalie élevée au rang d'égérie du Salon de l'agriculture 2023. Cette année, elle restera à l'abri des projecteurs pour céder sa place à Plombade, qui avait terminé deuxième de la section vaches de quatre ans, lors du dernier Sommet de l'élevage. « Nous sommes contents de retourner à Paris avec un nouvel animal qui n'est pas égérie du Salon ! L'expérience sera certainement différente, plus calme que l'an passé » se réjouit Michel Van Simmertier.


Félicitations et bonne chance à tous les éleveurs du Puy-de-Dôme en partance pour le SIA 2024 !

Les plus lus

Claude Aguttes présente la statue de la vierge.
Le mobilier du château du Sailhant sera vendu aux enchères

La maison Aguttes s’occupe de la vente aux enchères du mobilier du château du Sailhant sur la commune d’Andelat. Une vierge du…

Coureurs trailers en descente sur un chemin dans le brouillard.
Et si un Cantalien s’adjugeait l’UTPMA ?

Dans un ultra trail du Cantal (UTPMA) réputé pour sa technicité, sa variété et ses paysages, l’expérience du terrain pourrait…

Quel sera le futur de la Commanderie templière ?

La commanderie templière de Celles sort d’une longue léthargie grâce à la passion de Claude  et Bernadette Aguttes, ses…

les quatre personnes de la famile Soule
À tire d’aile, 20 ans de diversification pour le Gaec des Tuyas Dorés

Depuis 20 ans, le Gaec des Tuyas Dorés à Saint-Poncy élève et commercialise des volailles en plus de son atelier de vaches…

Fondu de cloches !

Installé depuis peu dans le Cantal, Nicolas Schweiger y a retrouvé des airs de sa Suisse 
natale, mais surtout des…

dégâts grêle
10 jours après l'orage, conséquences en cascades pour les agriculteurs du Livradois

Après qu'une pluie de grêlons d'un diamètre de 12 cm ait frappé une dizaine de communes des environs de Bertignat,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière