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Biosécurité : aides régionale et départementale

La Région et le département accordent une aide aux éleveurs de porcs pour répondre à la mise aux normes préventives contre la peste porcine africaine, sur leurs élevages.

Sont éligibles à ces deux aides, tous les investissements qui contribuent à la mise en place de normes préventives contre la peste porcine africaine.
Sont éligibles à ces deux aides, tous les investissements qui contribuent à la mise en place de normes préventives contre la peste porcine africaine.
© HLP

Le dossier d’aide régionale sur la biosécurité en élevage porcin a été validé le 17 avril dernier par le Conseil Régional
Auvergne-Rhône-Alpes. Le département de Haute-Loire a lui aussi voté, le 22 juin dernier, une aide complémentaire à celle du conseil régional Aura.
Le but de cette action est d’apporter une aide financière aux éleveurs dans le cadre des mises aux normes préventives contre la peste porcine africaine pour tous les élevages de suidés (porcins ou sangliers) soumis à l’arrêté biosécurité du 18 octobre 2018.
Les modalités pour l’octroi de cette aide font l’objet d’une notice explicative dont nous avons extrait les élements essentiels. Ainsi, les éleveurs peuvent au maximum bénéficier sur la période 2020 du financement d'un dossier d'investissement dans le cadre de la présente aide. Il n'y a pas de dégressivité ni de plafond de superficie par exploitation.
Les dossiers doivent présenter des dépenses totales comprises entre 5 000 € H.T et 10 000 € H.T (inf. à 5 000 € non subventionnés,  les dépenses supérieures. à 10 000 € émargent au PCAE).
Sont éligibles tous les investissements qui contribuent à la mise en place de normes préventives contre la peste porcine africaine :
. la délimitation des zones d’élevage (clôtures, grillages, portails, passages canadiens, barrières, murets ou autres),
. l’aménagement des quais d’embarquement et aires de stockage des animaux,
. l’aménagement, la modernisation ou la relocalisation d’une quarantaine,
. l’aménagement et/ou la relocalisation d’une aire d’équarrissage,
. du matériel pour le stockage des cadavres (container, cloche, système de convoyage, tenues spécifiques),
. un sas sanitaire avec point d’eau (lavabo, douche…) permettant un changement complet de tenues et séparation,
. l’adaptation ou la modernisation du matériel de nettoyage désinfection (ex : présence d’un tuyau d’eau accessible pour le chauffeur au niveau de la quarantaine),
. des panneaux signalétiques (gestion des flux entrants et sortants).
Cette liste est non exhaustive.
Par contre, la main d’oeuvre pour réaliser ces aménagements est exclue du dispositif, ainsi que le matériel d’occasion.
Aide de 2 000 à 3 000 €
Le montant forfaitaire de l'aide est de 1 000 € par le Conseil régional. Par le conseil départemental, l'aide est portée à 20 % du montant de la dépense éligible, ce qui représente un montant d'aide compris entre 1 000 et 2 000 € pour chaque bénéficiaire. Pour prétendre à cette aide, l’éleveur doit complèter le formulaire de demande de subvention et l’envoyer à l’Ipal avec les pièces justificatives demandées à l’adresse suivante : IPAL – 9 Allée Pierre de Fermat - 63170 Aubière Mail : ipal.biosecu@orange.fr pour les exploitations situées en Haute-Loire et dans l’Allier, le Cantal et le Puy-de-Dôme.
Lorsque le dossier est complet, l’Ipal dépose, pour le compte du bénéficiaire, la demande de subvention auprès du Conseil Régional et des départements dans un délai de 4 semaines maximum, puis envoie un accusé de réception au bénéficiaire, qui reprend la date de début d’éligibilité des dépenses. La date d’éligibilité des dépenses correspond à la date de réception du dossier complet renseigné par l’Ipal.

NB : Le formulaire de demande d’aide est à télécharger sur les sites du Conseil régional et du Conseil départemental.

Il a dit…

«Une opportunité pour préserver le sanitaire dans nos élevages»

Pouvez-vous faire un point sur les risques liés à la Peste porcine africaine, pour l’élevage local ?
Maurice Imbert, président de la Section porcine de la FDSEA : Il faut croiser les doigts, mais il n’y a pas de cas au niveau national. L’État français -il faut le féliciter- a fait ce qu’il fallait au niveau de la frontière avec la Belgique et le Luxembourg. Il a instauré des zones blanches, des plans de chasse par rapport à la faune sauvage, installé des doubles clôtures et on a réussi à canaliser ce problème sanitaire depuis maintenant un an et demi.  C’est fragile mais c’est contrôlé sur ce front-là. Le problème est dans l’est de l’Europe et notamment à la frontière allemande. Mais l’Allemagne est en train de faire comme la France sur sa frontière avec la Pologne. Il faut néanmoins rester très vigilant car si on a un cas en France, cela peut bloquer les exportations vers la Chine, même si elles ont bien baissé avec l’épisode du Covid. J’en profite pour noter que le marché a été impacté par cette crise avec une baisse de 40 cts au cadran par rapport à mars, une dynamique cassée, et un marché européen encombré…

Quels sont les investissements pour lesquels les éleveurs altiligériens pourront être aidés par la Région et le Département ?
On reste vulnérable et notamment les élevages plein-air, par rapport à la PPA, d’où l’importance de ces aides régionale et départementale. J’invite les éleveurs à profiter de cette opportunité pour se mettre à l’abri sur le plan sanitaire. Refaire sa quarantaine, installer des doubles ou triples clôtures, créer un sas à chaque entrée du bâtiment pour pouvoir se changer, se laver et éviter d’introduire la maladie au sein de l’élevage… Et c’est aussi utile pour d’autres maladies comme l’Aujesky… Ma crainte c’est que beaucoup d’éleveurs ne prétendent pas à ces aides, alors que 30% de subventions ce n’est pas négligeable… Ça fait longtemps que la Région et le Département n’avaient pas aidé l’élevage porcin ; ces aides sont l’occasion de préserver le sanitaire au sein de nos élevages.

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