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Avec #DémarreTaStory les apprentis parlent aux apprentis

Via le ministère du Travail, le gouvernement vient de lancer une grande campagne de promotion de l’apprentissage. Une promo 2.0 débutée au cœur de la France... à Parlan.

Nastasya, Axel, Florian et Thomas, quatre apprentis assurés d’être embauchés par leur patron.
Nastasya, Axel, Florian et Thomas, quatre apprentis assurés d’être embauchés par leur patron.
© J.-M. A

En fin de semaine dernière, la commune de Parlan a ouvert la voie, la toile plutôt, à une grande campagne de promotion du ministère du Travail sur la mise en valeur de l’apprentissage : #DémarreTaStory. Et pour inaugurer cette campagne de terrain, l’État a choisi cette commune castanhaïre comme pilote. Choix étonnant ? Pas si sûr car le fief cantalien de Michel Teyssedou, peuplé de 480 âmes, regorge d’entreprises en tout genre, mais surtout d’une bonne dizaine d’apprentis. Ainsi, Nastasya, Axel, Florian et Thomas ont fait le choix de l’apprentissage pour évoluer dans leur vie professionnelle. Quatre voies, quatre histoires différentes, mais un point commun de taille : une soif d’apprendre.

Ils ont poussé la porte de leur avenir

Honneur aux dames avec Nastasya, 21 ans, pensionnaire de l’IFPP à Aurillac. “J’ai attaqué mon apprentissage CAP coiffure il y a quatre ans, dans le Lot. Je suis depuis octobre 2016 chez Audrey pour le brevet professionnel. Depuis toute petite, j’ai voulu faire de la coiffure et à la sortie de la 3e je n’ai pas trouvé de maître d’apprentissage, alors je me suis orientée vers le commerce. Mais à la fin de la seconde, je suis repartie vers la coiffure.” Un vrai bonheur pour sa patronne, Audrey, qui vante sa “perle rare”, d’autant que c’est elle qui a poussé la porte du salon. C’est d’ailleurs le maître-mot pour les apprentis de Parlan. Tous ont volontairement choisi leur employeur, car tous sont convaincus de la voie qu’ils ont choisie. Axel a bientôt 17 ans. “Je passe un CAP boulanger et cela va faire un an que je suis dans la maison Clavies. Je voulais découvrir autre chose que le parcours scolaire.” Également pensionnaire de l’IFPP, il n’aspire qu’à une chose : “Ouvrir ma boulangerie”. Des jeunes motivés, cela fait plaisir à voir et à entendre, comme Florian, 20 ans, venu de lui-même du Lot pour “parfaire mon apprentissage” dans la boucherie-charcuterie au sein de la maison Laborie. Il vient d’obtenir son diplôme “et je serai prochainement embauché ici. Je ne regrette vraiment pas mon choix”. Même son de cloche avec Thomas, 20 ans, au CFA d’Aurillac, qui rêvait “depuis tout petit de devenir agriculteur alors que mes parents ne sont pas du tout du métier. Moi, c’est ma passion. C’est ça qui me plaît”. Thomas a rencontré Patrick et Pierre Clamagirand “qui ont bien voulu me prendre. Mon rêve, c’est maintenant de m’installer”. Et au Gaec, on a déjà envisagé la chose. “Quand il a débarqué ici, il ne savait rien faire. Au bout de 15 jours, on a su qu’on pouvait lui laisser les clés.” Derrière le témoignage de tous ces jeunes, il y a aussi le large sourire des patrons : “Quand vous avez des jeunes comme ça, vous ne les laissez pas partir !”

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