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Au 1er janvier 2017, un nouvel accord pour renforcer le suivi de la qualité du lait

Mettre à disposition des entreprises et des producteurs, un suivi renforcé de la qualité du lait. Tel est l’objectif du nouvel accord sur le paiement à la qualité du lait que vient d’entériner l’interprofession du bassin Auvergne-Limousin-Lozère. Le point avec Jean-François Ponsot, directeur du CRIEL.

Des analyses de lait plus régulière pour gagner en lisibilité.
Des analyses de lait plus régulière pour gagner en lisibilité.
© SC

En quoi l’accord interprofessionnel portant sur le paiement à la qualité du lait est-il déterminant ?
Jean-François Ponsot :
L’une des missions du CNIEL et des CRIEL est de concevoir et de faire valider des accords interprofessionnels par les différents partenaires de la filière. Il existe plusieurs accords, dont l’un concerne le paiement à la qualité du lait. Cet accord est central parce qu’il permet de valider la qualité de la production laitière au niveau français, un des grands atouts de la ferme laitière française. Les analyses sont réalisées par des laboratoires interprofessionnels qui sont les seuls habilités pour les faire et en produire des résultats. Les analyses sont importantes car il en va de la rémunération des producteurs et de l’équité entre éleveurs, car chaque lait est collecté et analysé de manière identique sur tout le territoire.

Le CNIEL vient de valider une modification de cet accord. Dans quel but ?
Quatre grandes évolutions ont été proposées. D’abord, dans un souci d’équité, les coûts d’analyses seront répartis entre producteurs et transformateurs, qui deviendront du même coup copropriétaire des échantillons. Par ailleurs, l’augmentation des fréquences minimales d’analyse a été actée. Elles passent maintenant pour la plupart des critères, à une par semaine, à raison d’au moins une par décade. Il s’agit d’avoir une meilleure lisibilité sur la durée de la qualité du lait, et de simplifier le dispositif pour le rendre plus compréhensible. Enfin, les laboratoires vont procéder à une mise à jour de leur méthode et de leur matériel d’analyses.

Qu’en-est-il de l’application de ces nouvelles règles sur le bassin Auvergne-Limousin-Lozère ?
L’accord national se décline effectivement au niveau des bassins laitiers. En Auvergne-Limousin-Lozère, les acteurs de l’interprofession ont validé lors de leur assemblée générale de vendredi dernier un nouvel accord interprofessionnel. Cet accord modifie principalement deux points : une répartition à 50-50 des frais d’analyse entre les producteurs et les transformateurs. Jusqu’à présent, seuls les producteurs mettaient la main à la poche. Second point : l’augmentation de la fréquence des analyses, qui pour la majorité des critères, passent à une par semaine, à l’exception des germes (trois par mois), et des spores butyriques (deux par mois). Ce « toilettage » valide également l’inscription de « jokers » sur les germes et sur les butyriques. Autrement dit, si le lait d’un producteur se trouve à titre exceptionnel et de manière ponctuelle de moins bonne qualité, l’accord prévoit qu’il ne sera pas pénalisé. Cet accord est applicable à partir du 1er janvier 2017. Une large communication est prévue auprès des producteurs, par le biais des laboratoires interprofessionnels.

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