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Astro marché étend son concept de supérettes locales

Le 31 janvier à Nasbinals, Fabien Astruc et Bernard Trosselier, de discrets entrepreneurs lozériens, ont présenté le site de leur prochaine supérette à Chanac. Un projet dans la continuité de ce qu’ils ont construit depuis une quinzaine d’années : proximité et transformation maîtrisée.

En présence de Sophie Pantel, présidente du département, de Thierry Julier, président de la CCI et du maire de Nasbinals, Bernard Bastide, Fabien Astruc et Bernard Trocellier ont expliqué leur projet à Chanac.
En présence de Sophie Pantel, présidente du département, de Thierry Julier, président de la CCI et du maire de Nasbinals, Bernard Bastide, Fabien Astruc et Bernard Trocellier ont expliqué leur projet à Chanac.
© Marion Ghibaudo

« Notre modèle économique, dès le début, a été de proposer de petites surfaces de proximité, qui répondent à la demande des habitants du territoire », a expliqué Fabien Astruc. Si le projet de Chanac permet aux deux investisseurs de changer d’échelle puisque le magasin s’étendra sur une surface de 400 mètres carrés et deux étages (pour un coût total de projet de près de 1,6 million d’euros), les mêmes valeurs devraient s’y retrouver : références de produits locaux (10 à 20 % des références proposées sont locales), transformation de la viande sur place et installation d’une boulangerie dans les murs. Si l’avancée du dossier a connu des hauts et des bas, « la hausse des matières premières a fortement grevé notre budget initial » ont relevé les entrepreneurs, l’ouverture du magasin est prévue au 1er juillet 2022.
« À Chanac, où nous avons repris l’ancien Proxy au centre du village, nous étions arrivés au bout de notre développement, et c’est là où nous avons décidé de chercher un nouveau site ». Une démarche soutenue aussi par le fait qu’ils n’étaient pas propriétaires des murs de la supérette. « Sur un étage, nous allons développer notre laboratoire de transformation », ont détaillé les deux investisseurs – une politique qu’ils ont déjà mise en place, notamment sur leur site de Barjac où les bêtes qu’ils achètent à des agriculteurs locaux sont utilisées dans leur atelier de charcuterie après avoir été abattues à Antrenas. « Nous abattons une centaine de bêtes à Marvejols par an », précise Bernard Trocellier.
Produits transformés qui se retrouvent ensuite dans les rayons de leurs quatre magasins, et que le futur laboratoire de Chanac va permettre d’amplifier. « Cela va aussi nous permettre de mieux valoriser l’équilibre carcasse en lançant de nouveaux produits. On réfléchit à des conserves, entre autres », a expliqué Fabien Astruc. « Aujourd’hui, avec nos sites, l’été, on n’arrive plus à fournir nos magasins au vu de la demande », expliquent les deux PDG ; l’ajout de Chanac va aussi permettre de lisser la distribution.

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